En 2012, je créais un blog un peu typique de parente qui découvrait que l'éducation publique ne pourrait pas correspondre aux attentes qu'elle avait pour ses enfants. J'avais alors besoin de communiquer pour expliquer et argumenter mes choix, de façon détournée, à mes proches.
Les-manele était dédié alors à la pédagogie Montessori. A l'image de cette pédagogie, j'espérais ce blog vivant, évoluant selon le grès de mes envies, découvertes. Et c'est fait puisque notre famille est partie en exploration vers d'autres pédagogies pour arriver finalement, 3 ans plus tard, à intégrer complètement les pédagogies Steiner et Mason. Aujourd'hui, en 2017, nous continuons à ajuster notre quotidien.
Pourquoi si peu de photos des enfants dans ce blog ?
Je ne doute pas de la beauté photogénique de mes p'tits Manele ! Mais, dès le début de ce blog, nous avons décidé en famille, de ne pas ou très peu (dans ce cas flous et/ou de dos) utiliser les images de nos enfants. Ces photos d'eux leur appartiennent entièrement. Nous pensons qu'eux seuls peuvent décider de l'usage de ces images privées, quand ils auront l'âge. En attendant, nous en sommes, nous parents, leurs gardiens et protecteurs.
Entre exhibition, exploitation, mise en scène... le net regorge de dérives de photos d'enfance. Nous souhaitons ici, plus que jamais, faire place aux idées, aux créations. Et tant pis si nous ne courons pas les like !
Les aventuriers de l'ordinaire:
Les-manele était dédié alors à la pédagogie Montessori. A l'image de cette pédagogie, j'espérais ce blog vivant, évoluant selon le grès de mes envies, découvertes. Et c'est fait puisque notre famille est partie en exploration vers d'autres pédagogies pour arriver finalement, 3 ans plus tard, à intégrer complètement les pédagogies Steiner et Mason. Aujourd'hui, en 2017, nous continuons à ajuster notre quotidien.
Pourquoi si peu de photos des enfants dans ce blog ?
Je ne doute pas de la beauté photogénique de mes p'tits Manele ! Mais, dès le début de ce blog, nous avons décidé en famille, de ne pas ou très peu (dans ce cas flous et/ou de dos) utiliser les images de nos enfants. Ces photos d'eux leur appartiennent entièrement. Nous pensons qu'eux seuls peuvent décider de l'usage de ces images privées, quand ils auront l'âge. En attendant, nous en sommes, nous parents, leurs gardiens et protecteurs.
Entre exhibition, exploitation, mise en scène... le net regorge de dérives de photos d'enfance. Nous souhaitons ici, plus que jamais, faire place aux idées, aux créations. Et tant pis si nous ne courons pas les like !
Les aventuriers de l'ordinaire:
Didite
Aime : la danse, les poneys, le vélo, prendre des fascicules de pub partout.
Déteste : être malade, faire la sieste.
Loulou
6 ans maintenant... 2 sur la photo.
Aime : la piscine, les voitures, marcher dans la boue et dans les très grosses flaques.
Déteste : manquer de temps pour se cacher.
Fannoche
33 ans (31 sur la photo)
Aime : peindre, lire, marcher pieds nus...
Le moment qui a fait tilt :
Mon parcours : j'ai longtemps suivi (sans oser le reconnaître) le chemin auquel on me destinait (maître de conférence, CNRS,...) allant jusqu'à faire 2 ans de thèse en chimie pour la géologie. Quelques dérobés de parcours sont à relever avec un essais d'intérêt au professorat en chimie puis dans la petite enfance.
En fait, ce qui me faisait vibrer depuis toujours était la peinture, la photographie, le cinéma et jamais je n'ai été plus épanouie qu'au lycée avec cette option cinéma. Impossible ensuite de continuer dans cette voie (ou est-ce moi qui ai trop vite baissé les bras?!)
Forcément, à la naissance de mes enfants, la responsabilité la plus importante qui me soit appararue fut leur réalisation personnelle.
Le moment qui a fait tilt :
Comme beaucoup, j'ai continué à travailler et j'ai mis mon enfant à la crèche. Pourtant nous nous étions tourné très tôt vers un chemin alternatif à notre environnement (portage, cododo, allaitement long, bienveillance éducative...)
Le quotidien avait rattrapé nos premiers élans !
18 mois plus tard, je me rendais compte que ma fille n'était pas épanouie dans cette structure pourtant si familiale et chaleureuse. Intimidée, ne parlant que très peu (sauf à la maison), ne jouant avec personne, constamment dans les jambes des intervenantes... je ne reconnaissais pas ma fille si enthousiaste! Je partais alors à la rechercher d'une nounou (introuvable) qui pratiquait elle aussi l'alimentation bio et l'éducation alternative. Bien entendu nous étions sûrs de croiser un jour ou l'autre les découvertes de Maria Montessori.
Le quotidien avait rattrapé nos premiers élans !
18 mois plus tard, je me rendais compte que ma fille n'était pas épanouie dans cette structure pourtant si familiale et chaleureuse. Intimidée, ne parlant que très peu (sauf à la maison), ne jouant avec personne, constamment dans les jambes des intervenantes... je ne reconnaissais pas ma fille si enthousiaste! Je partais alors à la rechercher d'une nounou (introuvable) qui pratiquait elle aussi l'alimentation bio et l'éducation alternative. Bien entendu nous étions sûrs de croiser un jour ou l'autre les découvertes de Maria Montessori.
Mon fils est né dans ce tourbillon de réflexions et de recherches. Lors de mon congé maternelle je me suis bien rendue compte du changement chez mon aînée, beaucoup plus gaie, moins timide... elle et son petit frère avait besoin non pas d'une crèche ou d'une nounou d'exception, simplement d'une maman.
Passage à l'acte :
Reconnaître que la présence des parents est essentielle est une chose importante, mais se lancer est une autre histoire! Lâcher sa thèse pour un congé parental ne me paraissait pas tellement un sacrifice mais plutôt un échec. Échouer à devenir une femme indépendante ! L'atmosphère de reprise au travail (avec de nombreux abus frôlant le harcèlement moral) m'a aidé à sauter le pas et je suis devenue "maman au foyer."
Du mieux :
Ce congé parental m'a permis de m'occuper à reprendre ce qui était cassé chez ma fille (à 2 ans!!!) : l'estime de soi, sa confiance en le monde et soi-même... beaucoup d'éveil corporel, de sorties, de pédagogie Montessori. En quelques mois, nous l'avons vu redevenir sereine et en demande d'apprendre perpétuelle. Le changement était si incroyable que j'ai investi dans 2 formations Montessori. Parallèlement, le petit frère avançait à pas de géant dans ses apprentissages, avalant matériel après matériel, devançant mes connaissances. Le blog s'est étoffé, des gens venaient me demander des conseils, des ateliers. Je voulais tellement partager cette découverte, ce matériel extraordinaire, que j'ai créé une association ainsi que les petits explorateurs :
Le carrefour :
L'Alsace manquait cruellement d'alternatives à l'école académique et j'avais eu le projet (le rêve) d'une école au plus près des besoins des enfants de cette nouvelle génération. Pour commencer, j'ouvrais des ateliers Montessori à la maison, dans notre petite classe. Je me suis rendue vite compte que ces ateliers nécessitaient plus de temps que prévu (publicité, accueil, retard ou absence des parents, paperasserie...) Du temps que je n'avais plus pour mes enfants, des petits tracas qui perturbait cet équilibre si difficilement acquis. Un choix s'imposait : les intégrer dans une structure (même la mienne) ou les instruire à la maison?
L'ief est-il un sacrifice ?
Quand nous racontons autour de nous que les enfants ne sont pas scolarisés, j'entends beaucoup le mot "sacrifice" (carrière de la maman, financier, couple, temps pour soi, ...) Je n'aime pas vraiment ce terme, car tout sacrifice est un choix ! Oui, il y a un coût. Mais il y a aussi des bénéfices immenses et pas seulement que pour les enfants. En tant que parent, j'assiste à de purs moments de joies (premières lectures, ...) Et ce qui compte le plus, c'est le lien de complicité entre nous. Nous nous connaissons tous infiniment, nous savons nous aider, nous aimer. C'est inestimable !
Petit secret :
Pour vous remercier d'avoir lu toute cette biographie un peu spéciale, je vais vous livrer un petit secret : le nom de mes enfants est à l'origine de ce blog.
Lou retrouve son nom en ancien français leu ou le (qui signifie loup);
La fin de Romane nous donne bien mane;
La fin de Romane nous donne bien mane;
Quand j'ajoute les 2, paf! mane-le, manele.
Petit d'Homme.
Petit humain.
Quel autre mot pourrait mieux décrire l'aventure d'hommes et femmes en devenir en Alsace?
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