Affichage des articles dont le libellé est Petits trésors. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Petits trésors. Afficher tous les articles

vendredi 15 septembre 2017

Musée Oberlin

C'est un peu une tradition maintenant... chaque année, nous faisons un petit tour au musée Oberlin. Pourquoi ? Parce qu'il est magnifique, qu'il sent bon le bois et qu'il est très pédagogique (tiroirs, étagères cachées, pochoirs, tampons, plantes séchées à sentir...)

Les collections du pasteur sont merveilleuses et joliment mises en scène. C'est intéressant, beau et délicat pour tous. 

Cette année, il y a des livrets d'une belle qualité ! Les enfants ont adoré prendre le temps de les remplir. Je n'aurai jamais pensé qu'ils aimeraient à ce point, nous qui avons l'habitude d'explorer les musées de façon intuitive (comprendre ici "à l'arrache"...) 

J'y retournerai bien toutes les semaines... dommage qu'il ne soit pas adhérent au PassMusée !



































jeudi 14 septembre 2017

Un tour au Donon

Aujourd'hui il fait froid, il pleut et il y a un vent effrayant... impossible de rester dehors. Et ça nous manque à nous les manele! Alors, on pense avec un peu de nostalgie à une de nos dernières randonnées. L'immanquable randonnée de la vallée de la Bruche !

Voici notre petit grimpette en haut de la montagne sacrée!

J'en avais gardé un souvenir d'enfant de 8 ans, qui avait transpiré et peiné en plein été, haïssant un peu cette montée... j'avais donc décider de garder cette balade pour plus tard avec les enfants.

Et, puis, à force d'en parler, de voir tout le monde y aller (coucou les copines blogueuses qui nous ont bien alléchées !), de poser des questions (on voit bien la tour du petit Donon depuis les chambres des enfants) je me suis dit qu'il fallait tenter !

Résultat ? Une montée facile pour des grands de 6 et 8 ans, dont les jambes sont désormais solides... et disparu mon mauvais souvenir ! Une balade très agréable qui nous a également plongé dans l'histoire.

Car le Donon est synonyme de plusieurs périodes : la 2nd Guerre Mondiale (dont nous avons peu parler, hormis les trous d'homme...) et la période celtique. 

Il faut bien avouer que j'ai un petit coup de coeur pour les celtes, alors j'en ai rajouté des couches !!!

Quelques infos : montagne sacrée pour la période celte, oubliée puis redécouverte au XIXe siècle. Il ne restait pratiquement plus rien des 3 temples... les archéologues de l'époque ont construit un abri (pour leurs découvertes), inspiré de l'époque romaine, qui reste aujourd'hui le symbole du Donon. Je me souvenais encore de la grille qui gardait les trésors. Aujourd'hui elle n'y est plus.

Toutes les stèles et offrandes décorant le chemin entre les temples ne sont plus présents (musée archéologiques de Strasbourg et musée d'Epinal, snif, c'est dommage, on aurait bien aimé les voir à leur place et revivre un peu le temps sacré... reste des répliques au niveau du petit Donon.)

Le lieu aurait été dédié à Mercure (l'Hermès des romains) mais des attributs d'autres Dieux auraient été découverts. A l'époque celtique, nous parlerions d'Ouronnos et de Vosegus qui donna son nom aux Vosges... 

Le lieu est très pédagogique et possède de nombreuses plaquettes explicatives. 

La vue est à couper le souffle (on est sur le sommet de cette partie de Vosges tout de même !) Le temps était instable mais avec un peu de patience, le ciel s'est dégagé et nous avons pu prendre de belles photos. Nous avons passé beaucoup de temps autour des plaquettes explicatives, puis à regarder et imaginer les emplacements. Petit pique-nique au sommet, pause tour de pierres, ... nous avons passé 4 heures en tout.


















Note : ma fille s'est passionnée depuis pour la mythologie et m'a demandé de la mettre à notre programme de cette année. Désormais notre classe démarre le matin avec la lecture d'un épisode du feuilleton d'Hermès (commandé depuis belle lurette mais ils n'avaient jamais accroché ! Ca fait du bien de le ressortir !). 

samedi 29 novembre 2014

A toutes les mamans au foyer

A passer un peu (trop) de temps sur le net, on ramasse de vrais pépites. 


Voici par exemple la traduction d'un joli article, à partager. Le blog est américain et est tenu par le mari d'une femme au foyer ici. Il répond aux railleries dont les mamans à la maison sont souvent l'objet... et cela fait du bien de le lire. Merci à Education Joyeuse pour la découverte!


On m’a fait la remarque deux fois en une semaine, et à chaque fois, c’était une femme. Les gens – et les femmes en particulier – devraient pourtant avoir plus de respect que cela.
La semaine dernière, j’étais à la pharmacie lorsqu’une dame sympathique s’est approchée.
“Matt ! Comment vont les enfants ?”
“Très bien ! Ils vont très bien, merci d’avoir demandé.”
“Ça fait plaisir à entendre. Et votre épouse ? Elle a enfin repris le travail ?”
“Et bien elle travaille déjà beaucoup à la maison, à s’occuper des enfants. Mais elle n’a pas prévu de reprendre le travail, si c’est ce que vous voulez savoir.”
“Oh, formidable ! Ça doit être amusant !”
“Amusant ? C’est beaucoup de travail. Un travail gratifiant, certes. Mais amusant ? Pas toujours.”
Cette remarque-là n’était pas trop agressive. Elle était simplement présomptueuse et condescendante.
Un autre incident s’est produit aujourd’hui, au café. Tout a commencé de manière identique : un échange amical au sujet de nos bébés. Mais la discussion a rapidement dégénéré lorsque mon interlocutrice m’a lancé ça :
“Alors votre femme va rester à la maison de manière permanente ?”
“Permanente ? Et bien, pour l’instant, oui, elle va élever les enfants.”
“Oui, le mien a 14 ans, maintenant. Mais en parallèle, j’ai eu une carrière florissante. Je ne pourrais pas être mère au foyer. Je m’ennuierais rapidement. [gloussement] Qu’est-ce qu’elle peut bien FAIRE de ses journées ?”
“Oh, elle fait tout, justement. Et vous, qu’est-ce que vous faites de vos journées ?”
“…Moi ? Ha ! JE TRAVAILLE !”
“Ma femme ne s’arrête jamais de travailler. Mais bizarrement, vous et moi sommes au café, au beau milieu de l’après-midi. Je suis sûr que mon épouse voudrait bien prendre le temps de s’asseoir et de boire un café. C’est bien de faire une pause, non ?”
La conversation s’est achevée sur une note nettement moins amicale qu’elle n’avait débuté.
Attention, je ne critique pas les femmes qui ont un emploi à temps complet. Je comprends notamment que certaines de ces femmes n’ont pas le choix : les mères célibataires, ou bien celles dont l’époux ne gagne pas assez pour subvenir aux besoins de la famille. Ou bien elles choisissent de travailler, parce que c’est ce qu’elles veulent faire. Très bien. Je comprends aussi très bien que la plupart des femmes “actives” ne sont pas malpolies, pompeuses et arrogantes, comme les deux exemples précédents.
Mais je ne suis pas encore prêt à faire la paix. Je veux mettre un grand coup de pied dans les genoux de notre société attardée et matérialiste, pour lui dire “SECOUE-TOI, SOCIÉTÉ !”.
Cette discussion ne devrait même pas avoir lieu. Je ne devrais même pas avoir à expliquer pourquoi c’est stupide – notamment pour des femmes – d’arborer un tel mépris et une telle hostilité envers les mères au foyer. Sommes-nous vraiment si superficiels ? Sommes-nous vraiment si perdus ? Sommes-nous vraiment la première culture de l’histoire de l’humanité à ne pas saisir l’importance et le sérieux de la maternité ? Les païens avaient déifié la Maternité, et la vénéraient comme une déesse. De nos jours, c’est l’inverse : nous traitons la maternité comme une maladie, ou un obstacle.
Ceux qui choisissent de se consacrer totalement à l’éducation des enfants – une tâche épuisante et sans contrepartie, mais particulièrement importante – devraient être mis sur un piédestal. Nous devrions les vénérer et les admirer, de la même manière que l’on admire les scientifiques et les héros de guerre. Ces femmes se consacrent à quelque chose de beau, de compliqué, de difficile, de terrifiant, de douloureux, de joyeux et d’essentiel. Quoi qu’elles fassent, elles FONT quelque chose, et notre civilisation DÉPEND de leur réussite. Qui d’autre peut en dire autant ? Quel autre métier amène autant de risques ?
C’est vrai qu’être une mère n’est pas un “métier”. Un métier, c’est quelque chose que l’on fait dans la journée, et que l’on arrête ensuite. On touche un salaire. On a des avantages, des syndicats, et une salle de pause. J’ai eu de nombreux métiers : ça n’a rien de mystique ou de spectaculaire. Je ne comprends pas vraiment pourquoi notre société place “les actifs” sur un tel piédestal. D’où nous provient cette notion ? Du Petit Livre Rouge ? Avoir un métier est une nécessité pour certains – pour moi, ça l’est – mais ce n’est ni libérateur ni valorisant. Quel que soit votre métier – vous êtes sacrifiable. Vous êtes un numéro. Vous êtes un calcul. Vous êtes un esclave. Vous pouvez être remplacé, et vous le serez forcément. Est-ce que je suis trop dur ? Non, je suis quelqu’un qui a un métier. Je suis réaliste.
Si votre mère cessait d’être une mère, des vies entières en seraient chamboulées, et la société en souffrirait. Les conséquences de cette tragédie se ressentiraient sur plusieurs générations. Si elle abandonnait son métier d’analyste informatique, elle serait remplacée en quatre jours, et personne ne s’en émouvrait. Idem pour vous et moi. C’est chez nous que nous sommes libres et puissants, pas au bureau. Mais nous sommes des zombies, et donc nous ne parvenons pas à le voir.
Oui, ma femme est SEULEMENT une mère. SEULEMENT. Elle a SEULEMENT donné vie à des enfants, et elle forme SEULEMENT leurs existences et leurs futurs. Elle gère SEULEMENT la maison, tout en s’occupant d’enfants qui dépendent SEULEMENT d’elle pour tout. Elle apprend SEULEMENT à nos jumeaux comment être un humain décent, et, à mesure qu’ils vieilliront, elle sera SEULEMENT responsable de leur apprendre tout et rien, depuis leur morale jusqu’à leur hygiène, en passant par leur alphabet et leurs bonnes manières… Elle est SEULEMENT la pierre fondatrice de notre famille, et mon compas moral. Elle est SEULEMENT le centre de notre monde. Et la société s’effondrerait SEULEMENT si elle et les autres mères échouaient à la tâche qu’elles exécutent au quotidien.
Oui, elle est seulement une mère. Ce qui revient à regarder dans le ciel, et à dire “hé, c’est seulement le soleil”.
Bien sûr, toutes les femmes ne peuvent pas rester constamment à la maison. Le reconnaître est une chose, en faire un idéal à atteindre en est une autre. Considérer que c’est la situation idéale revient à dire qu’il est IDÉAL que des enfants passent MOINS de temps avec leur mère. C’est de la folie. De la pure folie. Ce n’est pas idéal, et ce n’est pas neutre. Plus une mère peut passer de temps à élever ses enfants, mieux c’est. C’est mieux pour eux, mieux pour leurs âmes, mieux pour la communauté, mieux pour l’humanité. Point.
Il est cependant probablement vrai que les mères au foyer ont du temps libre. Tout comme les gens “actifs”. D’ailleurs, de nombreux métiers pourraient être décrits comme étant principalement du temps libre, avec quelques pics d’activité machinale, çà et là. Quoi qu’il en soit, je ne cherche pas à débattre de qui a le plus à faire. Apparemment, on attache tellement peu d’importance à notre temps que l’on en vient à mesurer notre valeur à l’aune du peu de temps que l’on possède. En d’autres termes, “être occupé” est devenu un tel objectif à atteindre que ça en est devenu un synonyme d’”être important”. Vous pouvez pourtant être occupé et insignifiant, tout comme vous pouvez être essentiel, mais peu occupé. Je ne sais pas qui est le plus occupé, et je m’en moque. Peu importe. Je crois que l’on peut dire que nul d’entre nous n’est aussi occupé que nous le pensons. Et nous sommes, de toute façon, beaucoup trop occupés pour notre propre bien.
Il y a beaucoup de choses erronées dans notre culture. Mais au final, lorsque notre civilisation s’effondrera, nous regretterons sans doute la manière dont nous avons traité les mères et leurs enfants.

jeudi 23 octobre 2014

Ateliers Stern Strasbourg

Aujourd'hui j'avais envie de vous faire part de l'ouverture d'ateliers Stern à Strasbourg.

Si vous ne connaissez pas encore les ateliers Stern, (j'en parle longuement ici et ici) je vous l'expliquerai en utilisant un vocabulaire approprié tel que :

- liberté- non jugement- plaisir

Si cela ne vous a pas donné envie, je laisserai place aux mots d'Arno Stern, le découvreur :

"Je sais que des relations exemptes d’esprit de compétition peuvent exister, je sais qu’on peut se réaliser sans se mesurer à d’autres, ni avoir de modèle. Je sais qu’une activité structurée, engageant des facultés naturelles, éliminant toute préoccupation de progrès… produit une évolution, agit sur l’esprit et les sens, rend assuré, donne des habitudes d’effort et de soin. Je n’imagine pas, en utopiste, une société basée sur cet autre équilibre; j’en vois la préfiguration (on peut dire: l’échantillon) à l’atelier." (Le Jeu de peindre, Anro Stern)



L'animatrice des ateliers de Strasbourg est une connaissance estimée qui pratique depuis déjà 5 ans. Très joviale et chaleureuse (et je ne dis pas ça parce que c'est ma belle-maman !!!!) nous l'avions suivis avec bonheur à Molsheim et nous attendons avec impatience de pouvoir y retourner :)

Car oui oui, moi aussi j'y peins! Ce sont des ateliers ouverts à tous âges, ce qu'on oublie fréquemment.

Contactez Martine au 06 80 01 52 29


mercredi 15 octobre 2014

Travailler les cursives

J'ai recherché depuis pas mal de temps de jolis fichier pour écrire en cursif...

Nous utilisons le matériel Montessori, bien entendu, mais je sentais qu'il y avait besoin d'un petit coup de pouce, laissé à côté des coloriages, qu'elle peut prendre, ou non.

De jolis lettres, enfin! Alors je vous transmet :)

Cliquer sur l'image pour suivre le lien

jeudi 26 juin 2014

Le no-poo

C'est carrément tendance et donc désormais c'est... avouable!






Alors, je me lance...

Approche :) J'ai un truc à te confier...

Plus près... 

vois-tu c'est délicat!

:)


En fait, je ne me suis pas shampooinée depuis novembre 2013.


Te voilà de retour parmi nous, ouf. Je te rassure, tu ne t'es pas évanouit longtemps. Et c'est bien vrai... je n'ai pas utiliser de shampooing depuis 6 mois! Et mes cheveux et moi, nous portons... plutôt bien. Très bien même.

Je te rassure, je ne suis pas folle. D'ailleurs, tu pourra voir que je ne suis pas la seule. Je te lancerai plein de liens histoire que tu puisses approfondir la question. Commençons par le commencement, si tu veux bien...

POURQUOI?

Pourquoi donc se lancer là dedans???? Eh bien parce que, j'en avais marre. Marre des placards qui débordent de shampoing. Benh voui, mon placard contenait plus de 10 flacons à peine entamés.
Impossible de trouver le bon shampoing. Bio y compris.
Mais je suis du genre hyper positive... Je continuais d'essayer, je continuais d'acheter. Et ça ne changeait jamais : le soir même, zou, re tout gras dégueu...
... lorsque j'avais la chance de supporter mon nouveau shampoing bien sûr : je t'épargne mes rougeurs et mes démangeaisons...
Sans compter sur le fait que j'ai les cheveux longs... Ce qui signifie après-shampoing démêlant qui ne démêle pas, masque hydratant qui te donne tout de même des fourches un mois après le coiffeur!

LA DECOUVERTE

Et je suis tombé sur cette histoire un peu dingue de 0 shampoing. Une forme de boycotte de ce produit qui promet des cheveux de star... et qui ne tient pas ses belles promesses! D'un autre côté, j'étais déjà passé au slow produit de beauté (genre une micro noisette) et de recettes naturelles (déo, crèmes, exfolliant...) Comme tu peux le voir, j'étais déjà entrer dans une spirale de décoctions perso!

Je suis tombée dans les recettes ménagères à la naissance de ma première et grâce au livre de Raffa.


ALORS, QUEL EST LE PRINCIPE?

Le principe est de REFLECHIR : si mes cheveux sont gras, c'est parce qu'ils sont agressés par mon shampoing. Il est donc nécessaire d'en faire moins... et de retrouver un équilibre que l'on entretiendra :) tout en lavant nos cheveux de façon naturelle.


COMMENT?

En appliquant ces 4 points :


1) une fois par jour je me brosse les cheveux dans tous les sens (min 3 min) ce qui les débarrasse des poussières/saletés et qui permet de déposer le sébum sur toute la longueur (un produit naturellement fabriqué à nos racines pour, devinez quoi? protéger nos cheveux.) Et une fois par jour, on nettoie sa brosse au savons d’Alep.

2) quand cela est nécessaire, entre les lavages (ci-dessous) laver aux shampoing sec (quand ça re-graisse en fait.) Pour les brunes, on mélange de la Maïzena à du cacao qu'on applique à la racine (soyez léger sur la dose) et on brosse!

3) quand on veut, on lave à l'eau. Avec un gentil massage SVP!

4) une fois par semaine au début, lavage au bicarbonate de soude (3 C à S dans une verre d'eau) puis rinçage au vinaigre de cidre + 2-3 gouttes d'huile essentielle d'Ylang-ylang. Ensuite, on espace...


CA DONNE QUOI?

Personnellement, je me sens délivrée d'une spirale infernale! Mes cheveux sont bien plus beaux, plus de soucis d'intolérance... et surtout, SURTOUT, mes cheveux dont devenus super faciles à démêler. Une VRAIE révolution (j'ai déjà passer de sales moment à me faire pleurer lors des démêlages, un mauvais souvenirs!)
Seul point noir, la piscine... Je n'ai pas encore trouver l'idéal pour me débrasser de l'effet terne et pas beau du chlore! (Avis donc aux connaisseuses...)

PLUS D'INFO

Je t'invite à suivre ces 2 liens, hyper complet sur la question!
la maman des ptits pois
antigone XXL

ET POUR LES LOULOUS?

Pour les loulous je n'ai jamais eu ce genre de soucis. Depuis tout bébé, je ne leur mets que très peu de shampooing (et uniquement celui de Weleda) alors le passage au 0 shampooing n'a posé aucun soucis. L'eau seul leur donne de beaux cheveux, bien brillant... ils ne graissent jamais...

Tout serait donc parfait si je pouvais arrêter de les poursuivre avec une brosse à cheveux dans toute la maison :) Benh, voui, ici c'est allergies au coiffage (en attendant l'adolescence et les heures passées dans la salle de bain, alors, bon, je relativise!!)

Bref, vive le naturel!

lundi 5 mai 2014

Des ressources pour une éducation bienveillante

J'ai toujours su que je ne voulais pas que mes enfants me craignent. 

J'ai eu la chance d'une enfance sans coups. Restaient malheureusement des violences insidieuses à coups d'autorité abusive et de peurs. Pas de marques extérieurs.

Simplement le résultat de cette éducation traditionnelle sont ces constats : je suis JUSTE du genre à me trouver mauvaise en tout, non méritante et timide (bref ni à la hauteur de mes savoirs et savoir-faire ni à la hauteur des gens.) C'est un peu... handicapant non?

Comment faire maintenant que c'est à moi qu'incombe désormais cette lourde responsabilité éducative? Je sais ce que je ne veux pas. Les violences et être trop laxiste... Je veux que les enfants apprennent l'autodiscipline (quel joli mot prometteur!)

Bien. Et maintenant?

Oui... il me manque des outils applicables vu que ce ne sera pas inné. Ce sera du travail. Des remises en question. Des essais. Des erreurs aussi... 5 ans plus tard je peux vous dire que ça en vaut la peine. DEFINITIVEMENT. J'éprouve beaucoup de gratitudes d'avoir emprunté ce chemin.

Par où commencer alors!? Voici des livres que j'ai lu et que je garderai auprès de moi!! N'hésitez pas si vous vous sentez tenté!

Un enfant heureux Margot Sunderland


Avec des citations de publication scientifiques à l'appui, l'auteur nous emmène dans le monde de l'éducation. Il y a des preuves désormais que tels agissements permettent à l'enfant de grandir et d'apprendre dans la sécurité et l'épanouissement. Elle montre également que l'enfant ne nous cherche pas... et que ce n'est pas un petit démon à dresser ;) une belle introduction à offrir autour de nous!

J'ai tout essayé Isabelle Filliozat


Si vous avez envie de commencer à agir (plutôt pour votre enfant de la naissance à 6 ans), c'est le livre qu'il vous faut! Nan c'est vrai! Ce livre est incroyable et devrait être donné par toutes les maternités... si votre budget est très limité c'est lui qu'il vous faut.

Au coeur des émotions de l'enfant Isabelle Filliozat


Si vous avez envie de creuser le pourquoi des agissements des enfants... livre très intéressant! C'est simple : tout est émotion! A nous de décoder ensuite et le livre donne de bonnes astuces. Utile aussi pour nous comprendre nous, notre histoire et nos réactions conditionnées.

Frères et soeurs sans rivalité Faber et Mazlish


Livre indispensable pour les fratries. J'ai eu tellement de réponses... un de mes inséparables. Les maternités devraient le mettre entre toutes les mains des maman de 2e enfant! Avec les livres précédents on apprend à communiquer avec notre enfant. Là on aborde aussi les choses à dire ou non à propose de l'autre. 

Les mots sont des fenêtres ... Marshall B. Rosenberg


Alors là je dirai que ce livre est le plus beau cadeau que je me suis fait. C'est une vraie boîte à outils pratique à mettre en oeuvre pour toutes nos communications avec les enfants et surtout les adultes. Les relations changent vite et pour le meilleur. Ahhh si l'humanité échangeait de cette façons...

Les quatre accords totlteques Don Miguel Ruiz


Je vous rassure je ne suis pas folle de mettre ce livre dans la liste. Tout simplement parce qu'il s'agit aussi d'aide à la communication. Très simpliste à première vue... d'une si grande puissance pourtant. Appliquons simplement le 2e accord avec les enfants : ne rien prendre personnellement! Non il ne me cherche pas. Il a un souci qui n'a rien à voir avec moi (utile dès la 1ere tempête de la journée.)


Ma bibliothèque contient d'autres ouvrages. .. que je ne relis pas. Ceux-ci restent dans ma table de nuit bien au chaud! J'ai aussi remarqué que lorsque l'atmosphère à la maison devient orageuse (que mes conditionnements reprennent le dessus) il me suffit bien souvent d'un seul paragraphe pour un retour au calme! En gros, tout passe par la communication :)

Voici les outils pour les parents... en existe-t-il pour les enfants?! Car oui nous pouvons changer et donner à nos enfants plus de place pour communiquer avec les mots. Cependant je tiens aussi à citer un livre qui peut les aider à trouver l'apaisement en eux aussi... bref les bras de maman c'est bien ce qu'il y a de mieux, on est d'accord, mais il existe aussi un océan de paix en soi que l'on peut rejoindre seul. En particulier pour les enfants plus âgés qui n'ont pas pu apprendre tout petit... rien n'est perdu...

Calme et attentif comme une grenouille. Eline Snel.



Un cd qui permet d'aborder la relaxation. Parce que c'est bien de demander le calme à ses enfants, encore faut-il savoir où le trouver... On l'écoute avec loulou qui aura 3 ans là. Bien que l'auteur préconise de commencer plus tard, mon mini est très intéressé. Je ne sais pas s'il se concentre sur sa respiration. La voix (incroyable) l'apaise. Et il en redemande! Pour la grande de presque 5 ans ça marche du tonnerre.

Voilà pour moi! Quelles sont VOS ressources à vous? Celles pour démarrer? Pour comprendre en profondeur? Faites-moi part de vos pépites! !

jeudi 19 décembre 2013

Pour une éducation à la beauté et à la magie de la vie - Pierre Rabhi




Par Pierre Rabhi sur son blog. Merci de faire tourner :)

Peut-on changer de société sans changer d'éducation ? Jamais cette question ne s'est posée d'une façon aussi cruciale et décisive qu'aujourd'hui. Cruciale parce qu'elle est sous-tendue par la souffrance de nombreux jeunes en désarroi face à un avenir sans visage. Décisive parce qu'une réponse erronée dans la complexité et les mutations rapides de notre époque aurait des conséquences quasi irrattrapables.

Il semble que dans l'espace du "décisionnel" rien de vraiment nouveau n'apparaît hormis quelques aménagements inspirés par les attentes de quelques personnes militant pour le changement. Ces personnes se trouvent d'ailleurs en partie parmi celles à qui la nation confie ses enfants, c'est à dire certains enseignants. On se demande alors si ce magistère que représente l'éducation peut être résolu par des ministères dont le rôle se limite à la transmission des fondements de l'idéologie dominante qui semble avoir besoin de citoyens-soldats de l'économie sur fond de PNB et de la consommation plus que d'individus accomplis. Accompli signifie selon nous déployé selon toutes ses dimensions. Avant que d'être un citoyen, l'enfant humain n'est-il pas un complexe de virtualités qui nécessitent d'être éveillées et élevées ? Ce magistère qu'est l'éducation ne peut être le domaine réservé de l'Education Nationale, chargé de la diffusion du savoir : la cellule familiale est théoriquement la pourvoyeuse des valeurs fondamentales mais est-elle encore en mesure d'assumer ce rôle ?

La problématique de l'éducation a depuis longtemps hantée de nombreuses consciences. Des réponses ont été tentées dans et hors institution avec plus ou moins d'ambiguïté. Car derrière toutes les éducations prédomine consciemment ou inconsciemment une intention souvent qualifiée de bonne, même quand elle n'est qu'endoctrinement, conditionnement et reproduction d'un immuable schéma que les diverses cultures se transmettent avec quelques modifications imposées par les conjonctures. Nous sommes de ceux qui pensent que le changement de société ne peut être sans changement d'éducation, mais une éducation fondée sur la libération de l'être et l'instauration de l'enthousiasme de grandir et de connaître et non la peur de l'échec.

Les enfants sont le don extraordinaire que se fait toute société pour se perpétuer et construire l'avenir.? Il ne peut y avoir par conséquent de changement de société sans changement d'éducation. L'enfant est mystérieusement l'être qui se conçoit avec une facilité déconcertante. On peut même dire qu'il n'est rien de plus banal que de faire un enfant. Il peut résulter d'un authentique élan amoureux comme d'une rencontre hâtive ou fortuite. Il peut se concevoir dans la griserie momentanée d'un couple éméché, d'une routine hygiénique, ou du viol le plus épouvantable... Il n'est besoin pour procréer d'aucune compétence : l'intégrité physiologique et l'instinct de plaisir suffisent. Cette condition a quelque chose d'effrayant par rapport à l'enjeu qu'elle détermine, qui n'est rien moins que la mise en route d'une destinée, une aventure faite de joie, de douleur, un parcours aléatoire aux probabilités multiples et si peu prévisibles. Tandis qu'un cheminement s'accomplit dans l'opulence, l'autre se fait dans la misère, même si parfois les uns souffrent dans la richesse et que les autres éclatent de bonheur dans la frugalité. Il n'est rien de plus extraordinaire que ces "coups de dés" régissant l'histoire de l'homme. Rien n'est jamais acquis au sein des probabilités, et rien n'obéit à des règles absolues, dans cette sorte de contingence, peut-on faire la distinction entre ce qui découle de la nature et ce qui dépend de nos choix ?

A présent, il suffit d'ouvrir les manuels scolaires d'histoire pour s'apercevoir que les batailles, les appropriations de territoires, les invasions, les massacres, constituent l'élément "dynamique" de l'évolution. Châteaux forts, muraille de chine et inventions offensives ou défensives donnent la mesure de l'angoisse de notre espèce, en même temps que les monuments religieux expriment d'autres aspirations divines censées constituer les antidotes, et tout aussi responsables d'horreurs infinies.

Avant la Jérusalem-célete, ville des conflits, de monuments et de discordes entre les religions du même livre, cette lecture du destin suscite tout de même une interrogation : honnêtement, à quoi cela rime-t-il ? Nous voici à l'entrée du 3ème millénaire avec le sentiment de n'avoir pas beaucoup évolué. Bien au contraire, au plan mondial, une personne du Nord consomme autant que quatre personnes du Sud. Jamais l'humanité n'a vécu une telle crise de l'équité que la morale religieuse était chargée de promouvoir. Les inégalités mondiales, les famines, le suréquipement de guerre, la dégradation du support biologique sont autant de signes de nos échecs et nos régressions. Il semblerait même que nous arrivions à l'ultime question : l'humanité a-t-elle un avenir ?

La modernité qui n'a cessé de s'autosuggestionner en s'attribuant la lumière, la raison, est tout aussi impuissante. Et pourtant, parallèlement à une gabegie démesurée, combien d'acquisitions de cette même modernité pourraient nous aider à sortir de l'impasse ? Cependant rien, à notre avis, ne changera si les fondements de l'éducation ne changent pas. Entre les manuels scolaires d'histoire faisant implicitement l'apologie de la force à travers le catalogue de violence des champs de bataille, et un monde où l'avidité, les ambitions individuelles sont de règle, l'enfant entre en angoisse. On quitte le liquide amniotique pour plonger dans un monde "champ de bataille" où il faut se battre, gagner, être premier, dominateur, victorieux Il suffit d'observer ses propres enfants pour se rendre compte qu'ils évoluent bien plus sous la terreur de l'échec que l'enthousiasme d'apprendre, et c'est là une défaillance que les phraséologues ou phraséocrates politico-pédago-psycho-techniciens, s'ils ne sortent du carcan de la société du productivisme efficace, ne corrigeront jamais. Ce qui manque le plus cruellement à notre temps sont les coeurs libres de leurs pulsations liées à une raison intuitive. Nous sommes tous piégés, car la plupart de ceux qui détiennent les leviers sont eux-mêmes "produits" du système qu'ils sont censés infléchir.

Du cursus scolaire à l'entrée en fonction, ils évoluent dans le canal hermétique de leur conditionnement et s'imaginent que leur construction théorique et l'élégance de leurs propos sont valeur de changement. Une vie faite de concepts, une inaptitude à confronter les lois du réel, laisse la place à la griserie des abstractions... Car, au fond, le changement ne peut être que radical. Il faut réussir avant tout des personnes et non s'acharner à réussir des fonctions. Toute personne réussie est un atout extraordinaire pour la société toute entière. Cette personne saura d'instinct répondre à sa vocation et acquérir le savoir ou le savoir-faire pour l'exercer. L'éducation dont s'est dotée la modernité pour se perpétuer est anxiogène. Le taux de suicide d'enfants japonais nés pour servir cette modernité, témoigne du caractère implacable d'un destin artificiel où la moindre défaillance signifie exclusion. Entre la pression qu'exerce sur lui l'ambition des parents et l'aiguillon de l'institution soucieuse de résultats statistiques, l'enfant se trouve prisonnier d'un monde tétanisé par la compétition et dont la finalité est de porter cette compétition au plan international pour le plus grand échec de l'humanisme planétaire.

L'agroécologie n'est évidemment pas la panacée, mais elle permet à l'enfant de recevoir les messages essentiels à travers les fondements de la vie. Un simple tas de compost peut faire l'objet d'une méditation active. Réunir les déchets de la matière organique morte, végétale et animale, les engager dans un processus de transformation pour développer des ferments microbiens et libérer des substances nutritives dans un premier temps ; nourrir ensuite cette terre avec l'humus obtenu et constater que cette terre restitue notre effort en nourriture et bien-être est une première leçon de réalisme en même temps que le retour raisonné à la relation nourricière initiale entre l'homme et la nature.

Cette initiation doit à notre avis s’appuyer fortement sur l’analyse scientifique, la compréhension des processus physiques et biologiques. Nos connaissances actuelles permettent cette lecture essentielle, contrairement aux primitifs dont les perceptions se limitent à des constats élémentaires et “mystérieux”. Notre raison peut s’aventurer dans la complexité des phénomènes. C’est d’ailleurs l’une des grandes acquisitions du monde moderne, de l’astrophysique au vertige de l’infiniment petit, certains scientifiques atteignent à l’émerveillement en même temps qu’une certitude. Aussi loin que l’on repousse les frontières de la connaissance, elle baignera toujours dans un océan d’ignorance et de mystère. Par ailleurs, il n’est guère de scientifique lucide qui ne témoigne de l’indispensable alliance pour notre temps, de l’écologie et de l’humanisme. Lorsque cette voie d’investigation atteint ces limites et nous livre au mystère, celui-ci doit-il forcément nous angoisser ? N’avons-nous pas encore la dimension poétique, avec le délire de l’émerveillement face à la beauté infinie qui ne s’adresse plus à la raison mais à l’émotion ? “Que c’est beau !” s’exclamait sans autre commentaire le Ravi provençal. Une éducation sans éveil à la beauté est un handicap et une mutilation graves. Le délire d’émerveillement n’est pas, selon nous, ce délire mystique échafaudant des hypothèses refuges à nos interrogations impossibles. L’éducation à l’agroécologie doit absolument permettre de saisir clairement ce que signifie la légitimité de toute vie. Il faut prendre conscience de l’unité physique et biologique de la planète terre, une et indivisible en même temps que diverse, apprendre à la considérer au-delà de tous les nationalismes qui l’ont si misérablement fragmentée, morcelée, défigurée jusqu’au plus profond de nos consciences.

Un tas de compost, un arbre, un animal, un homme, une femme, un enfant, compris et respecté, une terre pressentie comme matrice active, subtile, mystérieuse et non une masse minérale inerte, peuvent ouvrir à l’enfant de nouveaux espaces de réflexion, à la vitalité qui, au-delà de nos agitations stériles, perpétue une volonté déterminée et tranquille, avec les saisons comme cadence, les floraisons comme jubilation, la fructification comme contre-poison au conditionnement militaire. Comprendre la cohésion et la cohérence de la biosphère doit lui permettre de retrouver sa juste place dans le grand fleuve du réel. Il est des gestes simples qui, mieux que toute théorie ou savoir encyclopédique, peuvent aider l’enfant d’homme à prendre la mesure de sa responsabilité et à assumer son rôle premier d’intendant attentif au message que le monde vivant dont il est membre tente de lui transmettre. Tout cela pourrait tempérer les effets d’un monde de brutalité mécanique, de pensée géométrique et de confusion des plans...
Nous souhaitons donc de toute notre raison et notre coeur une éducation qui ne se fonde pas sur l’angoisse de l’échec, mais l’enthousiasme d’apprendre. Une éducation qui révèle l’enfant à lui-même tout en lui révélant les richesses, l’énergie et la beauté qu’offre le monde à son alliance vitale et non à son avidité insatiable et destructrice. Une éducation qui abolisse le “chacun pour soi” pour exalter la puissance de la solidarité. Une éducation où le pouvoir de chacun soit au service de tous. Car demain ne pourra pas être sans la coalition des forces positives et constructives dont chacun de nous est le dépositaire.

mercredi 3 octobre 2012

Margaret Homfray

Alors que je n'avais pas encore suivi de formation Montessori, mais que je souhaitais activement m'y mettre, j'ai regardé les vidéo de Margaret Homfray (non anglophones, passez votre chemin, désolé...)

Bien sûr, j'ai appris tellement dans ma formation que je m'interdirai de vous dire que regardez ces vidéos suffit! Cependant, elles restent, pour moi, un véritable trésor disponible gratuitement :)

Le lien : http://video.google.com/videoplay?docid=-8690337453618933824#docid=-1318343072064336631


ENJOY

jeudi 15 mars 2012

Jeu de peindre




Fruit d'un travail de 50 ans auprès des enfants, le Jeu de peindre a été créé par Arno Stern, qui a découvert l'immense potentiel créatif d'un enfant, pourvu qu'il ne soit pas détourné de ses nécessités personnelles.
Par là-même, le Jeu de peindre permet à l'enfant de développer son autonomie et de se développer parmi les autres.
L'enfant est libre de peindre ce dont il a besoin, sans crainte du jugement de l'autre, ni de l'interprétation de ce que l'on appelle sa trace. Pour que cette trace puisse se faire de manière complètement libre, l'adulte accompagne l'enfant sans juger ni enseigner une technique quelquonque. Son rôle est d'accompagner : déplacer une punaise, apporter un tabouret, ajouter de l'eau dans un godet...




 L'être créatif est un être équilibré, le contraire d'un
individu agressif et d'un individu désespéré.

Arno Stern 


Avec quelques photos, je vous invite à découvrir les ateliers "couleurs spontanées" ( lien http://couleurs-spontanees.fr/ ) que nous avons pu suivre avec Romane : 


A l'atelier

La table palette

Libre!
(source : emm.lu )