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dimanche 22 octobre 2017

Des jeux pour apprendre



Il me faudrait des pages et des pages pour pouvoir argumenter sur tous les bénéfices des jeux. Grâce à eux, nous avons libéré bien des blocages et je les cite même dans mes compte rendu d'instruction avant les contrôles pédagogiques.

J'ai plutôt choisi ici de partager une courte liste de jeux, en les classant par domaines d'apprentissage. Car, au-delà des cultissimes échecs scrabble ou monopoly, les nouveaux jeux permettent d'explorer d'autres compétences....

Les bases

La bataille navale ! Et oui, on apprend à reconnaitre les chiffres et les lettres en jouant avec papa et maman... nous avons une bataille électronique, ainsi je leur demandais, tout petit, d'appuyer sur le bouton A, B, ... 1, 2, ... 

Plus tard, j'ai complexifié en demandant des combinaisons, G6 par exemple.

Logique

Le cultisme Mastermind ! Il faut réfléchir pour trouver une combinaison de couleurs en fonction des codes de justesse qu'on reçoit ! Ahaha, dur dur... le jeu est à partir de 8 ans, et c'est vrai qu'avant, ça les fait souffrir (c'est limite si de la fumée ne sors pas par les oreilles) même en limitant la combinaison à peu de chiffres. On peut aussi limiter le nombre de couleurs utilisé.


Autres objets cultes, les casse-têtes chinois. Surtout pour les grands... ici je laisse manipuler et j'explique un peu mais ils ne sont pas encore fans.

Les jeux de la série SmartGames, qui sont très très à la mode en ce moment et qui se déclinent dans de nombreux thème (loup, pirates, dinosaures, ...) Ce qui est top ici, c'est que les niveaux augmentent de façon régulière. Et les solutions se trouvent en fin de livret. Les enfants sont très vite autonomes avec ces jeux et la règle est très vite comprise. 
SmartGames l'aventurier doit trouver son chemin jusqu'à la sortie, sans se faire attraper par les croco !

Concept, olala que je kiffe ce jeu ! Pas facile pour les enfants, mais on peut les intégrer dans les parties entre adultes. Le but est de faire deviner un mot ou une expression, en utilisant des concepts comme les formes, la couleurs, les personnages historiques, la guerre... puisqu'on est entre adultes, on gagne des points, mais on ne compte pas vraiment.

Représentation dans l'espace

Bataille navale. Encore elle... quand les enfants grandissent et peuvent prendre eux-mêmes les commandes. Il faut alors savoir se repérer sur l'échiquier...

Loony quest ! Unique en son genre ! Il s'agit de tracer un chemin sur des cartes transparentes, pendant un temps limité, afin d'éviter des bombes et de récupérer des trésors. Ensuite, on superpose la carte avec l'environnement proposé et... on se retrouve toujours dans un mur ;) 



Karuba où chacun travaille sur sa propre carte. J'adore ce genre de jeux, comme Loony Quest ci-dessus, où il ne faut pas attendre son tour (impatiente, moi ??) On joue tous en même temps à créer un chemin entre explorateurs fraîchement débarqués sur la plage et trésors dans la jungle.

Représentation dans le temps



Timeline, qui reprend des données historiques à replacer correctement dans une frise chronologique. Coriace même pour les adultes !

Colt express. Il s'agit d'un jeu très sympa (et beau comme tout, en 3D) et très particulier puisqu'on va jouer à programmer ! On joue ses coups en avance, les uns après les autres, puis on déroule la séquence (surprises garanties !) Et c'est marrant, pour une fois, on joue les méchants !

Mathématiques

Bien entendu il y a les traditionnels jeux de monnaie comme le monopoly ou hôtel qui permettent d'additionner et de soustraire sans en avoir l'air ! 

Il y a aussi Kingdomino pour bosser les multiplications. Il s'agit de créer un territoire façon domino puis de compter les points en fonction des surfaces. Tables de 1 à 6 (notre record de couronnes). 
Exemple en bleu : il faut compter 2 X 5 cases pour les points

Diamant pour les divisions avec ou sans reste. Nous incarnons des explorateurs qui s'aventurent dans des grottes. Lorsqu'une carte diamants est retournée, il nous faut nous partager le butin !

Exemple : 7/2 = 3 et reste 1

Coopération - émotions

Avec des loulous hypersensibles, dur dur de rester bon joueur. Oui, les jeux permettent d'apprendre à gérer les échecs et les frustrations... mais il peut être plus facile à gérer ce genre d'émotions lorsque l'on perd en équipe. Et j'en rajoute, très théâtralement... on se plaint, on se roule par terre en rigolant entre 2 cris. Bref, on apprend à perdre !

Pour les tous petits : le verger et le premier verger. Ce dernier jeu a tellement été utilisé et usé ! Et pourtant il ressort encore ! Dès 2 ans... voir avant !

Pandémie, l'île interdite, le désert interdit, sont 3 jeux de même auteur et ont tous les 3 le même système de jeux. Simplement les thèmes changent. On joue donc en équipe contre le jeu, qui a ses propres phases d'action... et on perd tous ensemble (à noter que l'île interdite est peut-être le plus simple des trois pour commencer. Le désert interdit est vraiment difficile et Pandémie comporte beaucoup de petites pièces!)

Hanabi, jeux de carte où il faut compter sur les indications des autres pour compléter des suites. On tient ses cartes à l'envers pour une fois ;) ce sont nos alliés seulement qui savent ce que nous avons en main, et ils ne peuvent nous donner des indices qu'au compte goutte.

Escape... sensations garanties. On s'entraide à coups de dés et on stresse ensemble (surtout avec la bande sonore !) Le but du jeu est de débloquer des passages, jusqu'à la sortie. On additionne nos symboles et quand un joueur est bloqué, on lui offre un des résultat de dés. Le tout va très vite et on se parle beaucoup. 

Sur ce site, vous trouverez d'autres idées de jeux coopératifs... je lorgne en ce moment sur une bonne dizaine de jeux. 

Imagination

On ne présente plus Dixit... de magnifiques cartes. La possibilité de travailler sur le langage, car il faut donner suffisamment d'indications pour gagner, sans en donner trop (si tout le monde trouve, on perd.) C'est très subtil ! Et pas facile pour les plus petits ! On ne peut pas trop "cacher" qui gagne car il s'agit de faire avancer les pions... je n'ai pas vraiment réussi à le transformer en jeu coopératif, c'est vraiment dommage. Mais j'ai réussi avec son petit frère (principe proche, même auteur ) :

Mysterium. Cette fois il faut découvrir le déroulement d'un meurtre (comme un cluedo) en recevant de la part d'un maitre du jeu (le fantôme) des images oniriques. C'est beau, et malgré le thème ce n'est ni glauque, ni effrayant. Je le trouve plus magnifique encore que Dixit. Et surtout, on peut facilement le transformer en jeu coopératif, en s'entraidant (mais en gardant le challenge du temps limité). Le moins par rapport au Dixit, c'est qu'on ne peut pas changer de rôle au cours de partie. Avec Dixit, c'était une fois à nous de faire deviner, et plus tard de deviner. Ici, on garde son rôle durant toute la partie (et les enfants sont encore trop jeunes pour faire deviner et être maitre de jeu...)

Ludothèque power !

Le seul inconvénient des jeux ? Leur prix... je n'ai plus vraiment le droit de pousser les portes de Philibert à Strasbourg (LE magasin de rêve qui possède également un site de vente sur le net ! ) alors je trouve les jeux sur leboncoin ou priceminister (quand j'en ai un en tête en particulier, je surveille ces deux sites !), chez Emmaus (quand on recherche de l'ancien collector ! ) ou dans les ludothèques, forcément.

Je n'hésite pas à regarder des vidéos de jeux avant achat. Certains youtubeurs passionnés expliquent notamment les règles, je peux ainsi véritablement me faire une idée des compétences demandées, des âges, etc.

Faites-moi part de vos jeux à vous et la façon dont les utiliser à la maison ;)

jeudi 8 septembre 2016

Amendements et décrets? Contre-productifs?

Amendement 852 et décret de notre cher ministre, ont quelque peu tristement coloré notre rentrée... on aurait pu penser que l'air chaud des vacances auraient eu raison du manque de sagesse de nos élus.  Même pas!

4 mois depuis leurs annonce, sans me prononcer sur ce blog (au contraire de FB, n'hésitez pas à nous suivre d'ailleurs, cliquer sur le mannelé géant de la barre à droite!) 

Et la bonne nouvelle du jour, c'est que j'en ai trouvé à cette nouvelle loi. Je te promets qu'après cette lecture tu aura retrouvé le sourire. 

Suis bien :

L'état français souhaite faire reculer l'ief, dont les chiffres sont en constante augmentation. Et si???

Et si, on utilisait justement cette loi et ce décret pour être contre-productif pour l'état?

Et si, cette loi pourrait en définitive faire exploser les chiffres ief?

Impossible?

Pourquoi la ministre va s'en mordre les doigts?

Laissez-moi vous dépeindre ce joli tableau. Nous sommes en 2017 ou en 2018, l'amendement est non seulement sorti mais aussi largement appliqué à la lettre par les inspecteurs. Pour notre contrôle, on nous oblige à nous déplacer... je ne peux emmener tous les justificatifs de notre instruction. Je désobéis à la demande de tests (parce que c'est ma philosophie et que l'article 2 du protocole additionnel aux droits de l'homme et aux libertés fondamentales de 1952* dit que l'état doit respecter mes convictions philosophiques). Et bam. Le couperet tombe. Injonction de scolariser.




Parce que je n'ai pas les moyens de m'acheter une maison au Luxembourg (et que l'interdiction de l'instruction en famille en Allemagne, formulée par Hitler, qui est toujours appliquée de l'autre côté du Rhin, m'empêche de faire l'ief dans le pays le plus proche de chez nous...) je ne peux fuir. 


Je suis donc là, devant l'école de ma fille, lors de cette rentrée imaginaire et quelque peu futuriste. 

Je ne laisse pas mon enfant derrière les portes. Non. J'entre avec elle, malgré la véhémence du personnel. Et oui, pour me défendre, je brandis l'article 9 de la convention internationale des droits de l'enfant*. Selon ce texte (voir ci-dessous) l'état français n'a pas le droit de me séparer de mes enfants, ni aucun de ses représentants (à moins d'assumer de se mettre en effraction vis à vis de ces textes fondateurs).

Alors, pour ne pas faire de remous (supposons), je suis là, acceptée dans la classe de mon enfant. Avec mon ou mes autres enfants, tant qu'à faire, puisque, l'état ne peut pas les séparer de moi non plus.

La classe ne compte plus 35 tables comme prévu, mais 37 (sauf si j'ai des jumeaux d'ici là, ce qui porterai le chiffre à 39).

Le ou la professeur des écoles commencent la transmission de son savoir.

Il arrive que je la coupe. 

Et oui... 
Pourquoi? 

Parce que je ne suis pas d'accord avec ce qu'elle enseigne et que, toujours selon l'article 2 du protocole additionnel aux droits de l'Homme et aux libertés fondamentales de 1952, je choisis, pour mes enfants, l'enseignement conforme à mes convictions philosophiques. 

Et ce jour là, je ne suis pas d'accord avec : 

- la théorie de l'évolution (Darwinienne) 

- ni avec l'enseignement de la libération française par les états-unis (de 1945 à 1960-1970 les écoles enseignaient en effet que c'était la Russie le principale libérateur, bien avant la folie URSS et l'anti-communisme ambiant des années 1980... revirement de situation en 1980-1990, puisqu'il devient insupportable que ce soit des russes qui nous ai rendu notre liberté, et pourtant...) 

- ni avec l'enseignement de la révolution française (soulèvement des paysans, mais fomentés par qui? La noblesse! Pourquoi? Pour avoir accès au pouvoir... et oui, les fourches levées demandant du pain n'était qu'une manipulation de seigneurs en soif d'un peu plus de contrôle sur le royaume!)




Bref, je dis non aux propagandes honteusement véhiculées par les programmes nationaux (oui, oui, propagandes, n'ayons pas peur du vilain mot!) 

Et puis je dis non à pire encore! Je dis non aux contrôles, je dis non aux notes.

Et j'en ai le droit en tant que parent. Toujours cet article 2... mais pour varier, on va mettre une pointe d'article 26.3 de la déclaration universelle de l'Homme* (rien de moins!) qui nous dit que j'ai le droit de choisir le genre d'éducation à donner à mes enfants. 

Et ce genre d'éducation, justement, ne comporte pas d'évaluation (dont l'EN connait, en plus l'inefficacité, comme en témoigne l'IGEN (inspection générale de l'éducation nationale) elle-même, dans un document officiel de juillet 2005, ici.) Et histoire d'enfoncer le clou, le livre la tyrannie de l'évaluation reprend bien les limites connues à tout test. Je pense que je l'aurai sur moi en classe :) 

(Si ça vous intéresse, voici 2 articles que j'avais publié sur l'évaluation en générale et à l'école en particulier.)


A ce stade, vous imaginez bien que je me sentes mal pour la professeur des écoles elle-même, qui a dû me subir (mais ce n'est pas personnel, hein, j'ai des amies incroyables qui font ce métier de fous et j'en profite pour leur signaler! Z'êtes formidables et courageuses!!) Mais je ne lâche pas...

On peut même dire, que je me suis achetée une trousse et un cartable par esprit de groupe. D'ailleurs, j'aime beaucoup traîner avec Jordan et Océane à la récré! Je me suis fondue dans la masse :




The boule-de-neige-effect

Mon comportement, forcément, ne passera pas inaperçu auprès des parents de mes 34 autres petits copains de classe. 

Fois 5 classes par école. 170 individus touchés.

Et sans doute, dans les villes et villages voisins, on aura entendu parlé de la folle-qui-va-à-l'école-à-30-ans-passés, zou, on va dire, les 5 villes autour. 850 individus donc, qui n'ont pas un, mais 2 parents : 1700 adultes touchés donc.

Ces 1700, vont vouloir raconter ma folie parentale au boulot, lors des réunions de famille (sans parler de Facebook)... si chacun touche 10 personnes (MINIMUM), on arrive donc à 17 000 (on arrondit à 20 00 tant qu'à faire!)

20 000 personnes (qui à leur tour... oh mince! J'en ai le vertige!)

Que ce soit par ce blog, par Facebook, jamais je n'aurai réussi à atteindre ce chiffre fabuleux! J'en suis toute excitée!




Au moins 20 000 citoyens français sauront désormais que nous avons le droit, en tant que parent, de venir avec nos enfants à l'école (le feront-ils? Oh oui, j'en connais... et on le fera, jusqu'à ce que le nouveau ministre nous ponde une lois l'interdisant!) 

Au moins 20 000 citoyens français sauront désormais que la scolarisation n'est pas obligatoire (parce que, honnêtement, je vais pas me retenir de leur dire... surtout que c'est écrit sur les T-Shirt que je porterai tous les jours pour aller en classe!)

En France, 10% des élèves sont sujet à harcèlement à l'école. Si tous les parents savaient que l'ief est possible, imaginez un peu, le nombre de déscolarisation! Oui, les 20 000 ne passeront pas à l'acte, on est d'accord... 10%. Soit 2 000 et comme chaque couple a en moyenne, 2,5 enfants (j'adore les moyennes... on voit bien le 1/2 enfant, comblé par son statut de moitié!) ça nous fait, à la louche 5 000 enfants en ief.... 

Une belle augmentation donc, uniquement dû à mon fait.

Or... je ne suis pas la seule!

Non.

Non.

Non.

L'ief augmente, n'en déplaise à Najat (allé quoi Najat, j'ai déjà tellement parlé de toi ici, on peut se tutoyer!) Grâce à cet amendement, grâce à ce décret, nous pourrons donc passer à la vitesse supérieure. Et embrigader (puisque Mme la ministre pense que nous ne sommes que cela, des embrigadeurs responsables d'une véritable pouponnière de terroristes) l'esprit des enfants afin qu'ils revendiquent enfin, haut et fort, leur liberté de s'instruire comme ils le souhaitent.

Une véritable opération de communication, gracieusement offerte par l'état!


Le 2e effet kisskool

Le 2e effet? L'emploi bien entendu! 

Les inspecteurs se sont déjà plaint à devoir faire des contrôles dans trop de familles (d'où nouvelle loi et décret, Najat sait faire plaisir à ces inspecteurs!) Alors, vous imaginez un peu avec une telle augmentation de familles? Va falloir recruter sévère à l'EN!!! 

Et tant qu'à faire... ce sera peut-être nos propres enfants?

Des enfants devenus grands, sensibilisés aux pédagogies alternatives, pouvant dialoguer avec calme, respect avec les familles... enfin des contrôles respectueux! Si si, ces contrôles que l'on souhaitent tous vivre.

Il en a fallut des chemins détournés!

Mais le but est atteint... avec bonus (moins de chômage et plus d'enfants libres!)

Bon je vous cache pas qu'il y aura quelques petits soucis hein!

Dans ce paradis, la consommation d'antidépresseur risque de chuter... oui, oui... en particulier chez les enfants. Parce que oui, saviez-vous qu'1 enfant sur 20 était sous anxiolytiques? 1 enfant sur 20!!! 



Je vous laisse vous même tirer les conclusions sur ce fait (harcèlement scolaire, échec, phobies, et tout et tout). A l'heure de l'insouciance de l'enfance, 1 enfant sur 20 se sent tellement mal dans sa vie que ses parents ont recourt à l'endormissement chimique!!!!

"Alors, Najat, STP, pour le bien de l'industrie pharmaceutique... retire ton projet de loi! 

Parce que si tu le fais pas... en plus, quand je serai en classe avec ma fille, je parlerai des vaccins aux autres parents. Et comme j'ai fait des études longues (genre ultra super longues de ouf en chimie), je revendique aussi mon statut d'expert... ils risquent de me croire! Et là, LA, tu risques vraiment de faire la gueule quand Sanofi te demandera des comptes!

J'te laisse là dessus Najat... je viens de recevoir une lettre de Nature et Découvertes diffusant les bienfaits de la pédagogie Montessori (et je blague pas hein, je viens de le recevoir là, alors que j'écrivais!) Montessori, ça fait vendre désormais, je te conseille de placer tes billes dans ce nouveau lobby, ça va faire fureur!

BISOUS hein!"

Alors... finalement? Il est pas beau le projet de loi?


Articles évoqués :

* Protocole additionnel aux droits de l'Homme et aux libertés fondamentales de 1952
Article 2 – Droit à l'instruction
Nul ne peut se voir refuser le droit à l'instruction. L'Etat, dans l'exercice des fonctions qu'il assumera dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement, respectera le droit des parents d'assurer cette éducation et cet enseignement conformément à leurs convictions religieuses et philosophiques.   


* Convention internationale des droits de l'enfant.
Article 9

1. Les Etats parties veillent à ce que l’enfant ne soit pas séparé de ses parents contre leur gré, à moins que les autorités compétentes ne décident, sous réserve de révision judiciaire et conformément aux lois et procédures applicables, que cette séparation est nécessaire dans l’intérêt supérieur de l’enfant. Une décision en ce sens peut être nécessaire dans certains cas particuliers, par exemple lorsque les parents maltraitent ou négligent l’enfant, ou lorsqu’ils vivent séparément et qu’une décision doit être prise au sujet du lieu de résidence de l’enfant
* Déclaration universelle de l'Homme
Article 26
1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite. 
2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix. 




3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants.

dimanche 20 mars 2016

Lettre aux jeunes parents : les experts.

Je me souviens parfaitement à la naissance de mes 2 enfants, avoir eu une grande confiance en les experts (je parle notamment des pédiatres et autres sages femmes, gynécologues et autres nounous de crèches, pas de Miami... pfff, encore une vanne bien trop pourrie comme introduction.)

"L'hexavalent est un vaccin très bien foutu, je ne fais plus que par lui tellement je suis satisfaite de ses résultats. Les enfants le tolère très bien.
Ah et... si on pensait aux vaccins varicelle et rotavirus?"

De belles couleuvres à avaler...

... que j'ai avalées (et je ne parlerai pas de la gentillesse de certaines sages-femmes quand on décide soi-même de la position d'accouchement, ou du gynéco que l'on a dérangé pendant une soirée entre amis et qui nous en veut tellement qu'on est pratiquement certaine de l'avoir vu nous faire un fuck en douce.)

Autour de moi, je n'avais personne dans "l'alternatif," personne qui pouvait me crier de faire attention. Au contraire! En allaitant, j'étais devenu l'extraterrestre de la famille et de mes amis...

Pourquoi se méfier? Ne sont-ils pas des experts c'est à dire des personnes qui ont voué leur vie à la science?

Eh bien, moi aussi j'étais une experte (si si j'te jure.) Mon domaine de prédilection était la chimie analytique et j'ai même enseigner en fac (avoir des élèves de 20 ans qui peuvent entièrement se reposer sur soi est vraiment très très étrange.)

Bref, les experts sont experts en ce qu'on leur a enseigné (et là, nous ne pouvons pas trop nous prononcer sur la qualité de l'enseignement en question, j'ai quelques doutes parfois). Par contre, ils doivent se tenir au courant des dernières avancées. Et ils le font en lisant des publications.

Attend, j't'explique!




Les publications, ah.... les publications (une publi dans le jargon) c'est un peu la clef pour toutes les portes intellectuelles. En gros, quand tu es un expert, ta célébrité va dépendre d'elles. Il faut publier un max et si possible de bonne qualité, voir révolutionnaire pour faire parler de toi (et si ta publi est citée dans d'autres publi, c'est jackpot, tu gagnes un max de points et je ne ris pas hein, c'est vraiment compté en termes de points.)

Dans une publi y'a quoi?

Il y a les résultats de tes expériences (pas toutes, hein, on est d'accord que tu devra faire un choix et ne garder que les meilleures, c'est à dire celles qui coïncident le mieux avec tes propos. Les autres tu les laisses au fond du tiroir, ou mieux encore, tu les efface du pc!) et les conclusions que tu en tires.

Simple comme bonjour.

Sauf que, oui, les conditions de publication ne sont pas forcément les mêmes pour tout le monde (en fait, si tu es une grande entreprise et que tu connais bien les rouages, tu peux presque dire n'importe quoi et tu peux être publié. Si tes expériences et tes résultats ne fonctionnent par pour d'autres, tu ne sera pas cité dans d'autres publi, mais tu t'en fou parce que ta publi est sortie.)

Pourquoi tu t'en fou?

Parce que le monde des experts n'est pas si louable que cela. Les entreprises font souvent appellent à des experts pour publier des résultats d'avancées technologiques (mais euh... oui, l'expert est payé par sa propre boîte qui peut donc décider de mettre ce qu'elle veut.) La publi n'est donc plus vouée à l'avancement de la connaissance de l'humanité mais en simple... pub.

Oui, la publi, sacro sainte bible, est juste bonne à être de la pub!!!!! Amen!

A mon tout petit niveau, c'est quelque chose dont je me suis approchée. Une entreprise de fin d'étude (de master) m'a fait bossé comme laborantine pendant 6 mois (donc pas du tout niveau master), puis m'a refilé des résultats pour que j'édite un rapport poussé comme si j'avais bossé en recherche et développement (ce qui était un peu prévu à la base, mais bon, les stagiaires c'est de la bonne main d'œuvre pour pas cher, autant en profiter). Cette entreprise d'ailleurs, est également capable de fournir à ses clients (comme le Bas-Rhin, rien de moins) des résultats plus acceptables que ceux obtenus (parfois royalement mauvais en premier test.) L'entreprise en question? Oh, rien que de l'analyse d'eau de consommation...




Malgré cela, j'ai cru moi aussi en ces experts de la petite enfance.

Je ne me suis réveillée que tardivement alors que moi aussi j'ai fait des études et passer des examen où il faut se contenter de recracher tel quel ce qu'on a appris en cours (tu veux passer à l'étape suivante, merci de ne pas discuter dans ta copie, allez soit gentil, garde ton avis pour toi.) Oui, c'est comme ça qu'on fabrique les experts. Une quantité astronomique de savoirs à recracher. Et... c'est un peu près tout. Alors, plus tard, dans son boulot, il continuera à faire la même chose! L'expert avalera ce qu'on lui dira d'avaler, de recracher dans la même forme ce qu'il y a à recracher, parce qu'il est borné à ce rôle. 

Et les entreprises l'ont bien compris!

"Merci de recracher le contenu de cette publication payé par cette grosse entreprise pharmaceutique, contre ce magnifique voyage dans les Maldives."

Oui, cette pédiatre a lu cette pub, pardon, cette publication qui estime le vaccins hexavalent au top de ce qu'il se fait de mieux. Elle va donc recracher ce qu'elle a lu (et s'éclater aux Maldives, youhou!)

(à l'époque de la création de sunshine il était possible de voir les cadeaux obtenus chez les différents praticiens. J'avais pu consulter les miens et avait eu quelques surprises. Aujourd'hui, les fichiers sont devenus anonymes, mais les cadeaux sont une réalité aux chiffres impressionnants : http://www.regardscitoyens.org/sunshine/)

D'un autre côté, il y a les publi que personnes ne veut prendre en compte (pas de Maldives à la clef.) Oui, parce qu'il existe encore, parfois, de vrais scientifiques qui font des hypothèses un peu folle, à contre courant... parfois mêmes, les résultats recoupent celles d'autres publi, dans d'autres pays, elles aussi non payés par de riches labos suisses!

Et le souci, ce sont justement ces hypothèses révolutionnaires. Parce que, le monde des experts est un petite monde, et si tu ne fais pas comme les autres, tu sera vite cataloguée comme fantasque (quoi de moins scientifique qu'un être fantasque... horreur!)

Affirmer que le bien être du nourrisson passe par le sommeil partagé c'est donc se ranger parmi les experts "originaux". On vous dira le plus souvent que bébé DOIT dormir seul dans son lit et qu'en tant que parent vous devrez le laissez pleurer. Oui, qui voudrait d'un enfant capricieux qui réclame des jouets dans un supermarché à l'âge de 4 ans? Ah, on t'avait pas prévenu? Même si tu force ton enfant à dormir seul dans sa chambre dès ses 1ers jours, je te promets qu'il va tout de même pleurer en voyant les beaux rayonnages de jouets à 2 m de ses petites mains!

Bref, je pense qu'il serait temps de douter de nos experts avant de leur accorder notre pleine confiance. 


Et quand je vois de jeunes parents qui me demande un petit conseil, je ne leur dis qu'une chose : avec TON enfant c'est TOI l'expert (et je t'assure que ce conseil là à fait pleurer quelques mamans de soulagement.) 

Vous ne me croyez pas? Alors, utilisons la métaphore de la voiture. Oui, un garagiste connait parfaitement la mécanique de ta voiture. Mais vas-tu chez le garagiste pour remplir ton réservoir? Non! Quand il est vide, que ta voiture le réclame, tu remplis son réservoir, c'est évident.

Imaginons maintenant cette scène improbable : ton garagiste te dis de ne remplir le réservoir que tous les 500km. Or, tu vois le réservoir vide à 300... tu ne vas pas te dire "bon, il m'a dit d'attendre les 500, je vais tenir jusque là, il sait tout de même ce qu'il dit, il est garagiste!" 

NON. Tu sais très bien qu'elle va finir en panne! Tu ne vas pas l'écouter, tu ne va même pas lui passer un coup de fil pour lui raconter ton problème... 
tu vas 

juste 
aller 
à la pompe.

Alors quand je lis encore que des pédiatres affirment qu'il ne faut donner le sein que toutes les X heures ça donne ça :




Ce garagiste là, n'a aucun savoir sur la consommation de mon adorable voiture.

Sur le coup là, c'est MOI l'expert.


Bon courage les jeunes parents :) la route est pleine d'experts qui ne tiennent justement pas... la route!


lundi 29 février 2016

Nos enfants paresseux?

J'ai appris à faire de plus en plus confiance en mon intuition éducative... en fait, je dois simplement écouter mes enfants et réagir selon leurs intérêts pour leur proposer des activités. OUI, je sais que vous avez lu ceci des dizaines de fois, moi aussi d'ailleurs (j'avais bien dit que j'allais témoigner "de vérités toutes simples.")

Maintenant ce n'est plus une vérité lue et apprise, mais une vérité ingérée, intégrée dans le quotidien.

Bien entendu j'ai toujours crû que la société avait une vision fausse de l'enfant : paresseux, prêt à toujours éviter de travailler, d'aider ou d'apprendre. Cependant, il reste toujours des petites miettes de doutes (toutes petites) mais bien présentes. Et dans ce cas, c'est vrai que l'on a besoin de se rassurer, de regarder les programmes ou d'autres blog pour voir l'avancement d'autres enfants du même âge... et ce n'est jamais une bonne idée car nos miettes de doute vont grossir (oui, vraiment, je ne vous le recommande pas!) 

Et il y a ces moments offerts par mes enfants qui balaient tous les doutes. TOUS.

Oui, nos enfants sont réellement, naturellement enclin à apprendre. 



Par exemple, j'avoue avoir été époustouflée par l'arrivée du calcul dans la vie de ma fille. 

SANS LE PROPOSER (si j'avais besoin de le préciser.)


Nous avions souvent parlé d'ajouter, d'additionner des choses dans le quotidien mais jamais cela n'a débouché sur une question. Dernièrement, elle est venue me voir avec des chiffres sur une feuille qu'elle voulait assembler un 1 et plus loin un 2 (qu'elle avait noté séparés) pour montrer que cela fait 3. Je lui ai donc montré les signes nécessaires... et c'était parti pour 2h de calcul! DEUX HEURES (je les ai compté, nous étions le soir et j'avais très envie de me coucher!!!!!) 

Très vite les petits calculs ne lui suffisait plus (le même soir!) et nous sommes passés à : 
- des calculs de tête à 3 puis 4 puis 5 composantes ;
- des façons différentes d'obtenir le même résultat ; 
- la permutation ;
- addition au dessus de 10 avec pierres semi-précieuses puis boulier ;
- addition des dizaines ;
- addition des centaines.

Loin d'être paresseuse ma fille? Non ordinaire? Eh bien, d'un autre côté, elle rechigne toujours à lire (alors qu'elle connait les lettres depuis 2 ans.)

Le lendemain c'était parti pour les soustractions et hier soir elle m'a demandé, ce que c'était les "fois."

Ecouter les rythmes de l'enfant nécessite du boulot (sans parler de la patience, élément clef) et je conçois tout à fait que cela ne puisse pas être entrepris dans toutes les familles. De là pourtant à décrire nos enfants comme fainéants...



Alors, voilà notre grand pas à nous : activité Montessori, Steiner, Reggio, Mason ou Freinet, oui. Programmes, non (j'en suis même à ne plus être d'accord du tout à proposer des leçons Montessori sans que l'enfant ne demande.)

Nos enfants ne sont pas paresseux. Non. Simplement ils ne veulent pas apprendre ce qu'on leur propose au moment où on leur propose (bref, pour arranger uniquement les adultes) mais en fonction de leurs envies!

Comme bien d'autres avant moi, je l'ai testé (et en mode quotidien hein, pas en laboratoire) et je suis certaine que vos enfants ne le sont pas non plus. Donnez nous un exemple de votre quotidien dans les commentaires (afin de tordre le cou, une bonne pour toute, à ce gros mensonge!)


lundi 20 octobre 2014

Du temps pour soi quand on est maman...

Mamans... avez-vous assez de temps pour VOUS?



Voilà qu'en ce moment je me bat pour retrouver un peu mon identité d'avant. Celle où m'incombait beaucoup moins de responsabilités :) 
Pendant LONGTEMPS, dans mes débuts en tant que maman, je pensais que prendre du temps pour soi, c'était sortir. Faire la fête entre amies, dans la famille... 

Et puis, je me suis rendue compte, comme l'explique si bien abundant mama, que ces sorties, telles qu'elles sont décrites dans les magazines féminins ou dans les films, ne me nourrissaient pas. Au contraire : j'en sortais épuisée. Il y a toujours beaucoup de bruits, on veut en profiter au maximum et on se couche très tard... Ou alors, on fait du sport, de la cardio pour bien transpirer avec de la musique assourdissante, dans une salle remplie d'autres mamans.

Oui, on bouge, on se vide la tête. Mais est-ce vraiment cela, du temps pour soi?
On ne se connecte pas vraiment aux autres, chacun portant son masque social habituel. Où est le vrai, le sincère? Je suis très sensible à cela, et souvent troublée par le manque de "touche" avec l'autre. Je n'étais pas satisfaite de ce temps là. Si rare et si gaspillée?

De plus en plus, ce temps si précieux, je le consacre à MOI. Rien qu'à MOI. Cela m'a pris du temps avant d'y parvenir, parce que cela me semblait tellement égoïste. J'imaginais ce que pourrait bien penser de moi les autres : vivant avec ses enfants toute la journée, sans vie sociale (lol) et qui ne faisait rien quand elle avait 2 minute pour elle.

Oui, je le sais maintenant, j'ai un grand besoin de solitude, de temps dans ma tête, à rêvasser... ou mieux, à méditer. C'est un temps plus difficile à obtenir, moins bien compris.

Maintenant, je vais me battre pour ce temps là, car il n'est pas du tout égoïste : m'offrir du bonheur, permet au final d'offrir de meilleurs moments à ceux qui partagent ma vie. Alors voilà, je m'engage, ici et aujourd'hui : de ne plus culpabiliser, et de me prendre VRAIMENT, du temps pour moi.

Je serai ravie de lire vos expériences ;)


dimanche 25 mai 2014

Charlotte Mason : une introduction

Pourquoi un billet sur le Homeschooling vu par Charlotte Mason? Et bien parce que déjà, sa pédagogie est intéressante, (trop!) peu connue (Charlotte qui?) et surtout...

... parce que sur la page Wikipedia dédiée, je n'ai VRAIMENT RIEN compris! Alors, oui hein, génération internet et de la réponse immédiate, la 1ère fois que j'ai entendu parlé de Charlotte Mason, je suis passée par Wikipédia! Et j'ai vraiment, vraiment eu du mal à comprendre l'essence de sa méthodologie.



Et donc, zou... un petit livre plus tard de la dite dame (que je suis looooin d'avoir fini,  c'est un monstre...) et me voici aux anges!
Aux anges car, je dois avouer que rares sont les pédagogies, même d'avant-garde, qui plébiscitent l'apprentissage à la maison. Les méthodes Montessori et Steiner-Waldorf ont été créées pour un système collectif (dont une classe de plus de 50 enfants pour la maison des enfants à Rome!!) Mais alors, pourquoi me tourner vers elles? D'une part, parce qu'elles s'adaptent à l'enfant (raison number one pour faire l'IEF quand même), et aussi par leur retour au naturel. Des jouets en bois véritable, jardiner, créer une ambiance de fête avec des fleurs...

Mason va plus loin...
Pour elle, l'enfant ne peut QUE se construire grâce à la nature.
Afin que rien ne nous échappe, laissez-moi vous dépeindre la chose : Charlotte, travaillant avec de nombreux enfants dans des familles différentes. La campagne anglaise. Le 19e siècle. Vous y êtes? Si vous êtes comme moi, fan de Jane Austen, vous pourrez aussi vous imaginez la belle campagne anglaise. Les longues ballades. Vous comprendrez donc très vite pourquoi la nature a une telle importance dans sa méthode, en dehors de tout romantisme. Car Charlotte Mason a petit à petit, établit une vraie pédagogie pour l'éducation d'enfants dont elle avait la charge... à leur domicile.

Un enfant apprend
La pédagogue note l'importance de ne pas laisser l'enfant passer une journée sans efforts intellectuels et moraux. Tout simplement pour habituer le cerveau à travailler et pourquoi pas même, pour y trouver du plaisir...
Moi, j'aime ce conseil, parce que je me demande souvent quelle place je dois laisser à la classe, aux jeux, aux médias dans la vie des mes enfants. Lui dit ceci, l'autre cela. J'aime donc cette réponse : un effort de concentration intellectuel par jour minimum. Ni trop peu... ni trop. Elle indique également que le cerveau doit alternativement travailler et se reposer.
Bien sûr, il n'y a pas que le cerveau! Quelque soit la partie du corps à exercer, il est indispensable de la faire travailler seule. Exactement comme les activités Montessori motrices ou sensorielles, totalement focalisées sur l'apprentissage d'une seule chose à la fois.

Question de rythme
Tout comme Steiner, elle s'ouvre sur l'importance des rythmes.
Exemples d'une journée idéale pour Mason :
- Le matin, après le petit déjeuner LEGER c'est le moment des leçons (de façon générale elles n'interviennent qu'après du repos ou des jeux).
- L'après midi, l'enfant doit principalement vivre dehors ou passer du temps à des créations.
- Le soir, les leçons sont déconseillées car elles pourraient causées un sommeil de mauvaise qualité. Par contre des jeux, oh oui! 1h ou 2h de jeux avant le dodo...
- Les repas doivent être pris dans la joie et dehors...! le plus souvent possible bien sûr.


Quand à la durée des leçons, Mason avait trouvé que le cerveau de l'enfant se fatiguait particulièrement vite. Pour elle, dès que l'enfant s'ennuie ou fatigue, c'est le signe à suivre pour arrêter (à noter que les leçons dont il est question sont typées "maître donnant le savoir à l'oral".)

De l'air! 
Aussi important que la nourriture... pour le sang! Les enfants doivent vivre au contact de l'air frais! Oxygéner les maisons, faire des pique nique et beaucoup, beaucoup de sorties à l'extérieur sont nécessaires. Il ne faudrait pas se contenter d'1h! D'avril à octobre, 6h sont recommandées par Mason (pour bénéficier de l'air d'une part mais aussi afin de permettre un bon développement musculaire.) Dormir également 1 ou 2h avec les fenêtres ouvertes... (une bonne sieste sous un chêne, hmmmm délice.)
Charlotte Mason ne se contente pas de pointer la nécessité d'une bonne respiration. Elle donne également quelques indications pour une bonne respiration cutanée. Comme le bain! Une fois par jour, tous les jours, dans le but de renouveler les cellules de la peau. Ensuite, pour l'habillage, on privilégiera les vêtements en tissus repirants tels que coton ou lin.

Que du bon sens jusque là,  non? Ses conseils anciens, puisque d'un autre siècle (Charlotte Mason a vécu de 1842 à 1923) résonnent infiniment aujourd'hui (nous travaillons beaucoup sur la respiration à la maison) et j'ai beaucoup aimé ses quelques paragraphes sur l'habillage des enfants et surtout des tout petits. Pensez respiration de la peau mais aussi pratique afin d'aider le développement moteur. (Note à part, au moyen âge on habillait les enfants en robe, garçon comme fille, afin d'éviter la marche le plus longtemps possible. Parfois je me dis aujourd'hui encore, que certains choix vestimentaires vont encore à l'encontre de la motricité. Mais bon... c'est joli et ça coûte une blinde!)

Dehors dehors dehors!
Ok. Si on a un minimum entendu parler de la pédagogie développée par Mason, on sait qu'on va parler extérieur! Mais... quel type d'activités pour l'extérieur et qui vont permettre aussi l'effort intellectuel (va quand même falloir les aménager ces 6 h)!?
Et là, encore une grande clairvoyance puisqu'on va éduquer les sens et donner du vocabulaire à ces petit qui en raffolent. Vue, audition, odorat... il faut tout décrire avec PRÉCISION!
Avec l'âge on pourra passer aux étapes suivantes :
- faire décrire à l'enfant en l'aidant de questions,
- travailler la mémoire en s'imprégnant d'un paysage puis en le restituant en fermant les yeux (nous d'abord puis au tour de l'enfant le même paysage.)
- idem sans notre première intervention.
Bien sûr il faut commencer petit à petit avec 1 ou 2 remarques par jour parce qu'il est important de laisser aussi l'enfant faire ses propres découvertes. Du vocabulaire oui, mais sans l'inonder et sans transformer un moment de plaisir en leçon. Par contre, ne pas hésiter à donner les noms en plusieurs langues...

Exemple d'une observation précise : une fleur. Quel est le nombre de pétales, de quelles formes? Quelle est sa taille, sa façon de grandir...?

Mes premières impressions
Vous l'avez compris, je retrouve beaucoup de principes des mes pédagogies chouchoutes. Les notions de rythme, de jeux, de nature pour Steiner. L'éducation des sens et le développement d'un vocabulaire large pour Montessori. Avec en plus, cette recherche de bien être.

Je m'explique car en plus de la santé physique (respiration et repas sains), Charlotte Mason voit le bien être d'un enfant dehors, au contact de la nature. Notre vie nouvelle et moderne nous en a radicalement exclu, pour la première fois de notre histoire, en nous la présentant comme inconfortable. Heureusement que certains parents citadins décident tout de même d'expliquer à leurs enfants de quels légumes ils se nourrissent. Et que..  non... Herta ne vend pas des moulins (vu que leur pub évite consciemment de lier leur jambon  à l'animal... je m'égare oups...)

Pour moi, enfant du massif vosgien, élevée dehors, c'est quelque chose qui me touche.  Je trouve le raccord à la terre mère très sain. Je sens le vrai derrière les idées de cette grande dame, qui va au delà de donner simplement des ersatz de nature, en utilisant tout ce qui est présent autour de nous comme matière à apprendre et à se sentir bien.

Bref, j'espère bien écrire d'autres billets là dessus...


mais d'ici là, je sors avec les enfants. Parce qu'au final c'est ça l'important : il faut être avec eux!

mardi 13 mai 2014

L'isolement

Dernier tour de piste pour cet ensemble de billets concernant la violence éducative ordinaire! Après la punition, j'ai voulu écrire sur la pratique de l'isolement... J'ai eu du mal à trouver les mots (étrange... C'est pareil pour la plupart des articles sur la VEO auquels j'ai emprunté le texte. Pourquoi je n'arrive pas à écrire sur le sujet??)


Personnellement, il s'agit d'une pratique que je n'applique pas pour les loulous... mais pour moi même Oh que OUI. Pour que l'isolement marche il faut que ce soit ce qu'on recherche : un temps de calme afin de gérer ces émotions. Comment le vouloir pour nos enfants s'ils ne l'ont pas appris en amont (reconnaître et gérer l'émotion)? Pourquoi les isoler pour une "bêtise" alors qu'il cherche le plus souvent à communiquer?
Bref, voici un partage de une jeune idiote.

[VI] Non-violent, l’isolement ?


Depuis des mois que je n’avais pas écrit pour les Vendredis Intellos, je n’avais pas vraiment pris le temps de me poser pour lire des articles, en ligne ou papier, sur l’éducation, l’enfance et la parentalité. Mais j’ai reçu il y a deux semaines la septième parution de PEPS, le magazine de la parentalité positive. A l’occasion de la 10ème journée de la non-violence éducative, l’équipe de PEPS a réalisé un numéro spécial comprenant un dossier intitulé "Punitions-récompenses, la valse de la manipulation", et que j’ai trouvé très intéressant : il aborde pas mal de thèmes, c’est très vaste, complet, et toujours rédigé dans un style que je trouve effectivement positif et bienveillant.
J’avais bien envie de commenter tous les articles dudit dossier, mais j’ai du mal à me remettre dans le bain de l’écriture "sérieuse", alors je me contenterais de revenir rapidement sur l’article de Brigitte Guimbal appelé "Non-violent, l’isolement ?", qui, comme son titre l’indique, revient sur la pratique du "time-out", souvent présentée comme une alternative non-violente à la fessée.
Brigitte Guimbal commente ainsi un rapport du Conseil de l’Europe (La parentalité positive dans l’Europe contemporaine) :
[…] L’isolement et le retrait de privilèges y sont présentés comme les solutions les plus efficaces pour éviter que les "comportements indésirables […] se généralisent", sans que les mécanismes de cette efficacité soient mis en question. Ainsi, on peut y lire que l’enfant en isolement va faire "une démonstration de comportement émotionnel", mais que si le parent ne réagit pas, "la fréquence de ces crises diminue". "De cette façon, les sentiments de l’enfant ne nuisent pas à l’estime qu’il a de lui-même, malgré les réactions parfois intenses." On y lit aussi : "Avec les enfants en âge préscolaire, on a constaté que l’isolement (qui consiste généralement d’un retrait de l’attention parentale positive) renforce l’obéissance (de 25% à 80% environ)."
En lisant ces mots tirés directement du rapport, j’ai trouvé que les termes employés étaient vraimentrévélateurs de la finalité d’une telle méthode : "comportements indésirables", "crises", "obéissance"…
J’ai également été choquée de lire que cette méthode était particulièrement "efficace" sur les enfants en âge préscolaire (est-ce que ça veut dire moins de 3 ans ? Ou moins de 6 ans ? Je ne sais pas trop pour le coup), sans que les raisons de cette efficacité soient explicitées ou questionnées. Il me semble en effet (et Brigitte Guimbal le fait remarquer par la suite) qu’un enfant si jeune qui se voit retirer l’attention parentale positive alors qu’il est en proie à une grande émotion :
  • Ne peut pas apprendre à reconnaître puis gérer ses émotions. Si on isole dans sa chambre un jeune enfant dès qu’il crie (colère, frustration, terreur…), il ne peut pas apprendre à reconnaître ce qu’il vit, et c’est à l’adulte de l’aider en ce senset de lui proposer des outils pour canaliser son émotion. D’autant que toutes les émotions ne sont pas à jeter : la colère est une émotion saine et réparatrice lorsqu’on vit une injustice, une blessure, c’est la manière dont elle est exprimée qui doit parfois être ajustée. La frustration peut également provoquer des grosses "crises" mais elle peut être reconnue et acceptée par l’adulte, qui peut accompagner l’enfant, lui montrer qu’il est OK d’être frustré mais pas OK de détruire le mobilier, par exemple.
  • Se sent rejeté. Il vivra une expérience douloureuse qui est que ses parents ne l’aiment que lorsqu’il est sage (= lorsqu’il correspond à ce qui est attendu de lui), puisque l’"attention parentale positive" n’est rien d’autre qu’une démonstration d’amour. Il apprendra donc peut-être à ne plus exprimer – puis à ne plus ressentir – ces émotions vues comme "négatives" pour ne pas risquer de se voir retirer cette attention parentale positive qui n’est pas, dans le développement de l’enfant, un luxe, mais bien une nécessité.
  • Ne sait pas forcément pourquoi il est isolé. Que ce soit pour une "bêtise" (un vase cassé…) ou pour une "crise" (une grosse colère…), l’enfant peut ne pas faire le lien entre son comportement et sa "conséquence" (qui n’en est pas vraiment une et qui s’apparente vraiment à la punition). Il ne peut donc pas réfléchir à ses actions, ni en déduire un comportement plus adapté : je doute sérieusement que ces raisonnements soient vraiment adaptés aux enfants les plus jeunes. Pour les plus âgés, une mise à l’écart sans autre explication reste un rejet et on interdit ici à l’enfant capable de parole et de réflexion, de s’exprimer, de s’expliquer et d’argumenter au moment où il en a besoin : on lui demande de "réfléchir", donc de revenir sur son sentiment de colère, d’injustice, de frustration, qui n’est pas acceptable aux yeux de l’adulte (dans sa forme) mais qui n’en est pas moins véritable. Ne peut-on pas plutôt l’aider à l’exprimer dans une forme plus acceptable ?
Comme le souligne Brigitte Guimbal :
Pour eux [les enfants plus grands], l’isolement est humiliant, car il montre qu’ils ne sont pas considérés comme des interlocuteurs valables.
En effet, lorsqu’un adulte adopte un comportement qui ne nous plaît pas, il ne nous viendrait pas à l’esprit de le mettre au coin ou sur une chaise d’isolement, et ce même dans une relation traditionnellement hiérarchique (patron-employé par exemple), parce que nous pensons que d’adulte à adulte, nous nous devons un certain respect. L’enfant placé en isolement ne bénéficie pas de ce privilège.
Me vient également à l’esprit une scène que beaucoup d’enfants ont dû vivre : un enfant qui refuse de ranger ses jouets, par exemple, et un parent fatigué, sur les nerfs, irritable. Au bout de deux "demandes" infructueuses, le parent envoie ce dernier dans sa chambre, avec force décibels. Mais ne serait-ce pas au parent, de s’isoler, pour faire le point sur les émotions qui le tourmentent à cet instant précis ? L’enfant peut-il être jugé responsable du débordement de colère du parent, pour qui le refus de ranger ses jouets n’est qu’une goutte d’eau qui aura fait déborder le vase trop plein de contrariétés après une longue journée, par exemple ? Dans le cas présent, j’imagine qu’il serait plus adapté que le parent sorte de la pièce et s’offre cinq minutes pour souffler, reprendre la maîtrise de ses émotions, de sa fatigue, et que l’enfant ne soit pas le bouc-émissaire de son parent, la sanction étant sûrement disproportionnée par rapport au "méfait". Sûrement, dans la même situation mais avec une journée plus épanouissante, un réservoir d’énergie plein,le parent aurait eu plus de patience à l’égard de son enfant, qui reste, malgré tout, ce qu’il est : un enfant.

Je trouve regrettable qu’un rapport intitulé "La parentalité positive dans l’Europe contemporaine" propose des "méthodes" pour parvenir à obtenir l’obéissance, terme des plus problématiques, tout comme l’idée d’imposer une discipline. Ces mots renvoient directement à la nécessité de contrôler l’enfant, qui est alors considéré comme un être inférieur duquel nous pouvons obtenir les comportements qui nous conviennent, sans se préoccuper de sa vie intérieure propre, des émotions qui le traversent, de la construction de son libre-arbitre.
C’est malheureux qu’il soit considéré comme "positif" de retirer à un enfant l’attention de son parent, et qu’on enjoigne le parent à ne pas réagir aux pleurs et aux cris que l’isolement ne manque pas de provoquer tant il est incompréhensible et humiliant, pour ensuite se féliciter d’un "renforcement de l’obéissance" dans ce qui n’est qu’en fait que de la résignation.
A la lecture de cet article, je comprends donc bien que l’isolement (time-out) est, pour Brigitte Guimbal, une forme de violence éducative ordinaire, et je dois dire queje partage son point de vue : peut-être que s’il fallait faire une échelle du pire des violences éducatives,l’isolement serait dans une meilleure position que la fessée (et encore ! je ne suis personnellement pas partisane des échelles du pire) mais les violences psychologiques sont également des violences et n’en sont pas moins grave par leur absence de signes physiques. A mon sens, l’isolement pur et simple ne peut pas être considéré comme une alternative non-violente à des méthodes traditionnelles, quand on pourrait user de la communication et de la résolution de conflit pour tempérer des colères ou des frustrations, etaider l’enfant à apprivoiser ses émotions et les comportements qui en découlent, ce qui est tout bonnement impossible si on lui refuse notre présence et nos mots.
Et vous, que pensez-vous de l’isolement, du time-out ?

dimanche 11 mai 2014

La punition





La punition de permet pas de réparer son erreur. 
Pourquoi envoyer au coin alors que prendre une serviette pour essuyer, une balayette pour ramasser, ou un geste de la main pour caresser et non frapper, permet à l'enfant d'apprendre un geste, d'intégrer son "erreur" et ses conséquences et d'aller plus loin?
Qu'en est-il de notre système de justice, pour les adultes cette fois?
Voilà bien des questions. Les poser, déjà un début? Et pourquoi notre société qui posent des regards sur la Suède n'est-elle pas encore prête à bouger? Pourquoi n'existe-t-il toujours pas de loi condamnant les fessés... ?

La violence éducative ordinaire est vraiment partout. Parfois je ne m'empêche pas d'agir, d'expliquer à un père qui hurle sur son enfant, qui le menace de le frapper devant tout le monde, alors que le petit vient de tomber et de se faire mal.
Parfois mon coeur de maman ressent toutes ces douleurs.
Parfois, je me dis que la tâche est IMMENSE.

Vous, agissez-vous quand vous assistez à ce genre de "spectacle"?

lundi 5 mai 2014

Des ressources pour une éducation bienveillante

J'ai toujours su que je ne voulais pas que mes enfants me craignent. 

J'ai eu la chance d'une enfance sans coups. Restaient malheureusement des violences insidieuses à coups d'autorité abusive et de peurs. Pas de marques extérieurs.

Simplement le résultat de cette éducation traditionnelle sont ces constats : je suis JUSTE du genre à me trouver mauvaise en tout, non méritante et timide (bref ni à la hauteur de mes savoirs et savoir-faire ni à la hauteur des gens.) C'est un peu... handicapant non?

Comment faire maintenant que c'est à moi qu'incombe désormais cette lourde responsabilité éducative? Je sais ce que je ne veux pas. Les violences et être trop laxiste... Je veux que les enfants apprennent l'autodiscipline (quel joli mot prometteur!)

Bien. Et maintenant?

Oui... il me manque des outils applicables vu que ce ne sera pas inné. Ce sera du travail. Des remises en question. Des essais. Des erreurs aussi... 5 ans plus tard je peux vous dire que ça en vaut la peine. DEFINITIVEMENT. J'éprouve beaucoup de gratitudes d'avoir emprunté ce chemin.

Par où commencer alors!? Voici des livres que j'ai lu et que je garderai auprès de moi!! N'hésitez pas si vous vous sentez tenté!

Un enfant heureux Margot Sunderland


Avec des citations de publication scientifiques à l'appui, l'auteur nous emmène dans le monde de l'éducation. Il y a des preuves désormais que tels agissements permettent à l'enfant de grandir et d'apprendre dans la sécurité et l'épanouissement. Elle montre également que l'enfant ne nous cherche pas... et que ce n'est pas un petit démon à dresser ;) une belle introduction à offrir autour de nous!

J'ai tout essayé Isabelle Filliozat


Si vous avez envie de commencer à agir (plutôt pour votre enfant de la naissance à 6 ans), c'est le livre qu'il vous faut! Nan c'est vrai! Ce livre est incroyable et devrait être donné par toutes les maternités... si votre budget est très limité c'est lui qu'il vous faut.

Au coeur des émotions de l'enfant Isabelle Filliozat


Si vous avez envie de creuser le pourquoi des agissements des enfants... livre très intéressant! C'est simple : tout est émotion! A nous de décoder ensuite et le livre donne de bonnes astuces. Utile aussi pour nous comprendre nous, notre histoire et nos réactions conditionnées.

Frères et soeurs sans rivalité Faber et Mazlish


Livre indispensable pour les fratries. J'ai eu tellement de réponses... un de mes inséparables. Les maternités devraient le mettre entre toutes les mains des maman de 2e enfant! Avec les livres précédents on apprend à communiquer avec notre enfant. Là on aborde aussi les choses à dire ou non à propose de l'autre. 

Les mots sont des fenêtres ... Marshall B. Rosenberg


Alors là je dirai que ce livre est le plus beau cadeau que je me suis fait. C'est une vraie boîte à outils pratique à mettre en oeuvre pour toutes nos communications avec les enfants et surtout les adultes. Les relations changent vite et pour le meilleur. Ahhh si l'humanité échangeait de cette façons...

Les quatre accords totlteques Don Miguel Ruiz


Je vous rassure je ne suis pas folle de mettre ce livre dans la liste. Tout simplement parce qu'il s'agit aussi d'aide à la communication. Très simpliste à première vue... d'une si grande puissance pourtant. Appliquons simplement le 2e accord avec les enfants : ne rien prendre personnellement! Non il ne me cherche pas. Il a un souci qui n'a rien à voir avec moi (utile dès la 1ere tempête de la journée.)


Ma bibliothèque contient d'autres ouvrages. .. que je ne relis pas. Ceux-ci restent dans ma table de nuit bien au chaud! J'ai aussi remarqué que lorsque l'atmosphère à la maison devient orageuse (que mes conditionnements reprennent le dessus) il me suffit bien souvent d'un seul paragraphe pour un retour au calme! En gros, tout passe par la communication :)

Voici les outils pour les parents... en existe-t-il pour les enfants?! Car oui nous pouvons changer et donner à nos enfants plus de place pour communiquer avec les mots. Cependant je tiens aussi à citer un livre qui peut les aider à trouver l'apaisement en eux aussi... bref les bras de maman c'est bien ce qu'il y a de mieux, on est d'accord, mais il existe aussi un océan de paix en soi que l'on peut rejoindre seul. En particulier pour les enfants plus âgés qui n'ont pas pu apprendre tout petit... rien n'est perdu...

Calme et attentif comme une grenouille. Eline Snel.



Un cd qui permet d'aborder la relaxation. Parce que c'est bien de demander le calme à ses enfants, encore faut-il savoir où le trouver... On l'écoute avec loulou qui aura 3 ans là. Bien que l'auteur préconise de commencer plus tard, mon mini est très intéressé. Je ne sais pas s'il se concentre sur sa respiration. La voix (incroyable) l'apaise. Et il en redemande! Pour la grande de presque 5 ans ça marche du tonnerre.

Voilà pour moi! Quelles sont VOS ressources à vous? Celles pour démarrer? Pour comprendre en profondeur? Faites-moi part de vos pépites! !