dimanche 22 octobre 2017

Des jeux pour apprendre



Il me faudrait des pages et des pages pour pouvoir argumenter sur tous les bénéfices des jeux. Grâce à eux, nous avons libéré bien des blocages et je les cite même dans mes compte rendu d'instruction avant les contrôles pédagogiques.

J'ai plutôt choisi ici de partager une courte liste de jeux, en les classant par domaines d'apprentissage. Car, au-delà des cultissimes échecs scrabble ou monopoly, les nouveaux jeux permettent d'explorer d'autres compétences....

Les bases

La bataille navale ! Et oui, on apprend à reconnaitre les chiffres et les lettres en jouant avec papa et maman... nous avons une bataille électronique, ainsi je leur demandais, tout petit, d'appuyer sur le bouton A, B, ... 1, 2, ... 

Plus tard, j'ai complexifié en demandant des combinaisons, G6 par exemple.

Logique

Le cultisme Mastermind ! Il faut réfléchir pour trouver une combinaison de couleurs en fonction des codes de justesse qu'on reçoit ! Ahaha, dur dur... le jeu est à partir de 8 ans, et c'est vrai qu'avant, ça les fait souffrir (c'est limite si de la fumée ne sors pas par les oreilles) même en limitant la combinaison à peu de chiffres. On peut aussi limiter le nombre de couleurs utilisé.


Autres objets cultes, les casse-têtes chinois. Surtout pour les grands... ici je laisse manipuler et j'explique un peu mais ils ne sont pas encore fans.

Les jeux de la série SmartGames, qui sont très très à la mode en ce moment et qui se déclinent dans de nombreux thème (loup, pirates, dinosaures, ...) Ce qui est top ici, c'est que les niveaux augmentent de façon régulière. Et les solutions se trouvent en fin de livret. Les enfants sont très vite autonomes avec ces jeux et la règle est très vite comprise. 
SmartGames l'aventurier doit trouver son chemin jusqu'à la sortie, sans se faire attraper par les croco !

Concept, olala que je kiffe ce jeu ! Pas facile pour les enfants, mais on peut les intégrer dans les parties entre adultes. Le but est de faire deviner un mot ou une expression, en utilisant des concepts comme les formes, la couleurs, les personnages historiques, la guerre... puisqu'on est entre adultes, on gagne des points, mais on ne compte pas vraiment.

Représentation dans l'espace

Bataille navale. Encore elle... quand les enfants grandissent et peuvent prendre eux-mêmes les commandes. Il faut alors savoir se repérer sur l'échiquier...

Loony quest ! Unique en son genre ! Il s'agit de tracer un chemin sur des cartes transparentes, pendant un temps limité, afin d'éviter des bombes et de récupérer des trésors. Ensuite, on superpose la carte avec l'environnement proposé et... on se retrouve toujours dans un mur ;) 



Karuba où chacun travaille sur sa propre carte. J'adore ce genre de jeux, comme Loony Quest ci-dessus, où il ne faut pas attendre son tour (impatiente, moi ??) On joue tous en même temps à créer un chemin entre explorateurs fraîchement débarqués sur la plage et trésors dans la jungle.

Représentation dans le temps



Timeline, qui reprend des données historiques à replacer correctement dans une frise chronologique. Coriace même pour les adultes !

Colt express. Il s'agit d'un jeu très sympa (et beau comme tout, en 3D) et très particulier puisqu'on va jouer à programmer ! On joue ses coups en avance, les uns après les autres, puis on déroule la séquence (surprises garanties !) Et c'est marrant, pour une fois, on joue les méchants !

Mathématiques

Bien entendu il y a les traditionnels jeux de monnaie comme le monopoly ou hôtel qui permettent d'additionner et de soustraire sans en avoir l'air ! 

Il y a aussi Kingdomino pour bosser les multiplications. Il s'agit de créer un territoire façon domino puis de compter les points en fonction des surfaces. Tables de 1 à 6 (notre record de couronnes). 
Exemple en bleu : il faut compter 2 X 5 cases pour les points

Diamant pour les divisions avec ou sans reste. Nous incarnons des explorateurs qui s'aventurent dans des grottes. Lorsqu'une carte diamants est retournée, il nous faut nous partager le butin !

Exemple : 7/2 = 3 et reste 1

Coopération - émotions

Avec des loulous hypersensibles, dur dur de rester bon joueur. Oui, les jeux permettent d'apprendre à gérer les échecs et les frustrations... mais il peut être plus facile à gérer ce genre d'émotions lorsque l'on perd en équipe. Et j'en rajoute, très théâtralement... on se plaint, on se roule par terre en rigolant entre 2 cris. Bref, on apprend à perdre !

Pour les tous petits : le verger et le premier verger. Ce dernier jeu a tellement été utilisé et usé ! Et pourtant il ressort encore ! Dès 2 ans... voir avant !

Pandémie, l'île interdite, le désert interdit, sont 3 jeux de même auteur et ont tous les 3 le même système de jeux. Simplement les thèmes changent. On joue donc en équipe contre le jeu, qui a ses propres phases d'action... et on perd tous ensemble (à noter que l'île interdite est peut-être le plus simple des trois pour commencer. Le désert interdit est vraiment difficile et Pandémie comporte beaucoup de petites pièces!)

Hanabi, jeux de carte où il faut compter sur les indications des autres pour compléter des suites. On tient ses cartes à l'envers pour une fois ;) ce sont nos alliés seulement qui savent ce que nous avons en main, et ils ne peuvent nous donner des indices qu'au compte goutte.

Escape... sensations garanties. On s'entraide à coups de dés et on stresse ensemble (surtout avec la bande sonore !) Le but du jeu est de débloquer des passages, jusqu'à la sortie. On additionne nos symboles et quand un joueur est bloqué, on lui offre un des résultat de dés. Le tout va très vite et on se parle beaucoup. 

Sur ce site, vous trouverez d'autres idées de jeux coopératifs... je lorgne en ce moment sur une bonne dizaine de jeux. 

Imagination

On ne présente plus Dixit... de magnifiques cartes. La possibilité de travailler sur le langage, car il faut donner suffisamment d'indications pour gagner, sans en donner trop (si tout le monde trouve, on perd.) C'est très subtil ! Et pas facile pour les plus petits ! On ne peut pas trop "cacher" qui gagne car il s'agit de faire avancer les pions... je n'ai pas vraiment réussi à le transformer en jeu coopératif, c'est vraiment dommage. Mais j'ai réussi avec son petit frère (principe proche, même auteur ) :

Mysterium. Cette fois il faut découvrir le déroulement d'un meurtre (comme un cluedo) en recevant de la part d'un maitre du jeu (le fantôme) des images oniriques. C'est beau, et malgré le thème ce n'est ni glauque, ni effrayant. Je le trouve plus magnifique encore que Dixit. Et surtout, on peut facilement le transformer en jeu coopératif, en s'entraidant (mais en gardant le challenge du temps limité). Le moins par rapport au Dixit, c'est qu'on ne peut pas changer de rôle au cours de partie. Avec Dixit, c'était une fois à nous de faire deviner, et plus tard de deviner. Ici, on garde son rôle durant toute la partie (et les enfants sont encore trop jeunes pour faire deviner et être maitre de jeu...)

Ludothèque power !

Le seul inconvénient des jeux ? Leur prix... je n'ai plus vraiment le droit de pousser les portes de Philibert à Strasbourg (LE magasin de rêve qui possède également un site de vente sur le net ! ) alors je trouve les jeux sur leboncoin ou priceminister (quand j'en ai un en tête en particulier, je surveille ces deux sites !), chez Emmaus (quand on recherche de l'ancien collector ! ) ou dans les ludothèques, forcément.

Je n'hésite pas à regarder des vidéos de jeux avant achat. Certains youtubeurs passionnés expliquent notamment les règles, je peux ainsi véritablement me faire une idée des compétences demandées, des âges, etc.

Faites-moi part de vos jeux à vous et la façon dont les utiliser à la maison ;)

mercredi 11 octobre 2017

Le paléolithique

Pour commencer notre année d'ief, nous avons choisis d'explorer l'histoire....




Et comme cet été nous avions passé un peu de temps en Picardie, nous nous sommes arrêté à Samara, le parc préhistorique ! C'était notre deuxième venue, et c'était toujours aussi magique. Les intervenants sont géniaux (et sympas, ils se souvenaient de nous, ça fait toujours plaisir !) La première fois, nous étions repartis avec des fond de pots d'argile, et cette année, c'était avec des colliers (toujours fait par les enfants de A à Z) et un silex taillé pour scier (et ça fonctionne, on a testé sur des branches !) 

Ce que les enfants préfèrent, c'est le jeu de la fouille, où il s'agit de dégager du sable pour retrouver une scène, tenter de la dater et de la comprendre. Je vous laisse la surprise si vous y aller...

J'avais très envie d'exploiter ces bons moments ! Dans mes recherches, je suis tombée (aïe !) sur le paléokit de MontePetiteSouris.  Je m'en suis énormément inspiré pour construire notre exploration.

Ainsi, nous avons commencer avec une histoire qui remonte dans le temps, celle de la classe de Mallory. Tout simplement génial, je pense continuer avec cette histoire pour les prochaines périodes d'histoire en France. Je la met bien précieusement de côté (la prochaine période choisie par les Manele, c'est les Vikings, alors ça attendra un peu !)

Bien entendu, nous avons étudié les domaines transversaux comme la géographie (l'Afrique, berceau de la naissance de l'homme, la science avec les périodes de glaciation nous avons fait de simples expériences de changements d'état de la matière, pratique en créant du feu avec notre kit feu ramené de Samara, créatif avec les peintures rupestres,  etc...)

Nos créations et ressources.


Pour bien ancrer l'évolution de l'espèce, nous avons travaillé avec les cartes de nomenclature, ici

Au fur et à mesure que nous avancions dans notre récit, nous avons lu les livres : Le premier dessin du monde ;  Noune ; l'imagerie de la préhistoire. 

Nous avons agrémenter nos découvertes de coloriages (les outils) et de travaux à l'argile (faire des perles mais aussi des chevaux).

Ensemble, nous vos regardé le documentaire de la BBC, Sur la terre de nos ancêtres. Ma grande a adoré (8 ans) mais mon "petit" n'a pas du tout aimé (6 ans, surtout le début, il est revenu pour la fin.) J'ai aussi beaucoup beaucoup aimé, il y a pleins d'informations que je n'avais pas trouvé ailleurs (comme sur l'évolution de la transpiration !) 

Une visite du musée archéologique devait clôre notre exploration, mais nous y sommes allé jour de grève ! Partie remise !

Pour garder une trace de toutes les informations récoltées, nous avons créé un lapbook :












Désolée pour l'orientation des images qui ont toutes été prises de la même façon (et blogger ne gère pas la rotation apparement...)

vendredi 15 septembre 2017

Musée Oberlin

C'est un peu une tradition maintenant... chaque année, nous faisons un petit tour au musée Oberlin. Pourquoi ? Parce qu'il est magnifique, qu'il sent bon le bois et qu'il est très pédagogique (tiroirs, étagères cachées, pochoirs, tampons, plantes séchées à sentir...)

Les collections du pasteur sont merveilleuses et joliment mises en scène. C'est intéressant, beau et délicat pour tous. 

Cette année, il y a des livrets d'une belle qualité ! Les enfants ont adoré prendre le temps de les remplir. Je n'aurai jamais pensé qu'ils aimeraient à ce point, nous qui avons l'habitude d'explorer les musées de façon intuitive (comprendre ici "à l'arrache"...) 

J'y retournerai bien toutes les semaines... dommage qu'il ne soit pas adhérent au PassMusée !



































jeudi 14 septembre 2017

Un tour au Donon

Aujourd'hui il fait froid, il pleut et il y a un vent effrayant... impossible de rester dehors. Et ça nous manque à nous les manele! Alors, on pense avec un peu de nostalgie à une de nos dernières randonnées. L'immanquable randonnée de la vallée de la Bruche !

Voici notre petit grimpette en haut de la montagne sacrée!

J'en avais gardé un souvenir d'enfant de 8 ans, qui avait transpiré et peiné en plein été, haïssant un peu cette montée... j'avais donc décider de garder cette balade pour plus tard avec les enfants.

Et, puis, à force d'en parler, de voir tout le monde y aller (coucou les copines blogueuses qui nous ont bien alléchées !), de poser des questions (on voit bien la tour du petit Donon depuis les chambres des enfants) je me suis dit qu'il fallait tenter !

Résultat ? Une montée facile pour des grands de 6 et 8 ans, dont les jambes sont désormais solides... et disparu mon mauvais souvenir ! Une balade très agréable qui nous a également plongé dans l'histoire.

Car le Donon est synonyme de plusieurs périodes : la 2nd Guerre Mondiale (dont nous avons peu parler, hormis les trous d'homme...) et la période celtique. 

Il faut bien avouer que j'ai un petit coup de coeur pour les celtes, alors j'en ai rajouté des couches !!!

Quelques infos : montagne sacrée pour la période celte, oubliée puis redécouverte au XIXe siècle. Il ne restait pratiquement plus rien des 3 temples... les archéologues de l'époque ont construit un abri (pour leurs découvertes), inspiré de l'époque romaine, qui reste aujourd'hui le symbole du Donon. Je me souvenais encore de la grille qui gardait les trésors. Aujourd'hui elle n'y est plus.

Toutes les stèles et offrandes décorant le chemin entre les temples ne sont plus présents (musée archéologiques de Strasbourg et musée d'Epinal, snif, c'est dommage, on aurait bien aimé les voir à leur place et revivre un peu le temps sacré... reste des répliques au niveau du petit Donon.)

Le lieu aurait été dédié à Mercure (l'Hermès des romains) mais des attributs d'autres Dieux auraient été découverts. A l'époque celtique, nous parlerions d'Ouronnos et de Vosegus qui donna son nom aux Vosges... 

Le lieu est très pédagogique et possède de nombreuses plaquettes explicatives. 

La vue est à couper le souffle (on est sur le sommet de cette partie de Vosges tout de même !) Le temps était instable mais avec un peu de patience, le ciel s'est dégagé et nous avons pu prendre de belles photos. Nous avons passé beaucoup de temps autour des plaquettes explicatives, puis à regarder et imaginer les emplacements. Petit pique-nique au sommet, pause tour de pierres, ... nous avons passé 4 heures en tout.


















Note : ma fille s'est passionnée depuis pour la mythologie et m'a demandé de la mettre à notre programme de cette année. Désormais notre classe démarre le matin avec la lecture d'un épisode du feuilleton d'Hermès (commandé depuis belle lurette mais ils n'avaient jamais accroché ! Ca fait du bien de le ressortir !). 

mardi 12 septembre 2017

Rentrée et rétrospective

Quelle année 2016-2017 aura été ! Un déluge tel qu'il aura marqué ce blog par l'empreinte de l'absence...

Une année riche en tristes au revoir qui nous aura appris que rien ne nous appartient, que tout est temporaire et qu'il est sain de ne pas s'accrocher.

Comme un flux.

Laisser partir et laisser venir. 

Nos vies ont accueilli un nouvel environnement (basse montagne), une nouvelle maison qui nous comble de joies et de satisfactions créatives. Et oui, rénovation oblige!

Nous avons focalisé nos efforts sur les pièces principales qui sont totalement fonctionnelles désormais (youhou!) les finitions attendront encore un peu car nous nous lançons dans la création de notre salle de classe... on a commencé cette semaine (nous sommes en basse montagne, alors nous avons soigné l'isolation et le chauffage (granulés), changé les fenêtres (triple vitrage) et il en sera de même pour la classe, histoire de homeschooler au chaud au coeur de l'hiver.)

Jolie d'extérieure... mais beaucoup de boulot inside !


Cet été, nous avons contribué à rénover un parc jouxtant la maison. On commence à être bien rodé, cette année nous avons créé pas moins de 4 parcs pour les poneys qui partagent nos vies depuis 2 ans! Ce dernier parc (le 5e donc) appartient à une association de village. J'ai regroupé d'autres propriétaires d'équidés voisins et voici un vrai troupeau navigant sur 5 ha (des tonnes de photos en bas de post !)

Dans la vraie vie, je fabrique nos parcs en talon aiguille et jupe...  ne croyez pas toutes les photos de ce blog !
Des cabanes sont accessibles pour l'hiver mais nous tenons à en faire une grande, chez nous... ça devient sérieux là ! C'est une belle première pour les apprentis-bricoleurs que nous sommes (mais nous adorons apprendre, ça rattrape !) Début des travaux en parallèle de la classe. Plus un aménagement temporaire pour le foin... (bientôt fini).

Autant dire que nous étions et seront encore occupé les mois à venir.

Je suis heureuse que les enfants participent, même si parfois, ce n'est qu'un peu, beaucoup ou pas du tout (tout en râlant et en boudant à côté!) Ils regardent, posent des tonnes de questions, utilisent visseuse, perceuse, scie, agrafeuse, rouleau de peinture...

Parallèlement à tous nos travaux, j'ai décidé de plus partager ma pratique creative personnelle, sur instagram surtout... je projette de réaliser d'autres vidéo tutoriels de peintures et mixed media. Notamment sur la créativité et les peurs, croyances qui nous retiennent, et la façon de les dépasser (j'adooooooooore parler de créativité).

Bien que tout ce récit soit un peu hors sujet, voici le décor planté pour cette nouvelle année.

Toujours en ief... Toujours en mélange de pédagogies... Toujours en focalisant mon but sur le rythme et l'envie des enfants.

Et désormais le but ici sera de partager, thème par thème, nos ressources, nos idées, nos réalisations.








jeudi 17 novembre 2016

Ampère ?!

Je n'écoute pas la radio.

Enfin... rarement !

Quand je l'écoute, c'est souvent en prenant la voiture, derrière mon mari, qui avait laisser la radio allumée.

Et ce matin là, je tombe sur un interview sur France Inter d'un historien qui vient d'écrire un livre sur la vie d'Ampère.

Et moi, je connaissais bien Ampère (il a une unité à son nom !) J'ai utilisé ses découvertes (lois des gaz et plus basiquement notion de tension, de courant, d'électromagnétisme...) dans le cadre de mes études universitaires.

Je pensais n'avoir plus grand chose à apprendre de lui...

Quelle fut ma stupeur lorsque j'appris, par la bouche de cet historien, que Marie-André (si si, c'est le prénom d'Ampère !) n'avait pas été à l'école !

Je me suis alors promis de faire des recherches, qui n'ont pas eu besoin d'aller très loin, puisque voici ce qu'en dit Wikipedia :

André-Marie Ampère est le fils de Jeanne Antoinette de Sutières-Sarcey et de Jean-Jacques Ampère, un riche négociant en soie de l'agglomération lyonnaise. Il passe son enfance et son adolescence dans la maison familiale située à Poleymieux-au-Mont-d'Or. Son père est un fervent disciple du philosophe Jean-Jacques Rousseau, dont les théories en matière d'éducation sont au fondement même de l'éducation du jeune André-Marie. Ce dernier se forme librement en puisant dans la bibliothèque de son père. Son éducation repose notamment sur la lecture de L'Histoire naturelle de Buffonet de L'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert. Son premier véritable contact avec les mathématiques a lieu à l'âge de treize ans au cours de la lecture des Éléments de mathématiques de Dominique-François Rivard. Naît alors chez lui une véritable passion pour l'algèbre et les coniques. Sachant lire le latin, il s'intéresse ensuite aux travaux d'Euler et de Bernoulli.




Je me prête alors à penser : mais que serait devenu Ampère si son enfance avait été encadrée par la future lois 14bis ? "Oui, c'est bien qu'il se passionne des sciences naturelles, mais il n'a pas acquit le socle de compétences attendus en mathématiques pour son cycle... " 

La loi 14bis, elle s'en fout bien qu'Ampère se passionne PLUS TARD pour les Mathématiques. Là, il faut qu'il fasse ce qu'un programme, rédigé par des personnes qui n'ont bien souvent JAMAIS enseigné dans leur vie, lui demande de faire. 

A  treize ans, obligé d'aller à l'école (parce que son père aurait tenu bon jusqu'au bout au nom de sa philosophie de vie) aurait-il eu le temps de lire Éléments de mathématiques ? (avec ses devoirs, pas sûr !) Aurait-il fait ses précieuses découvertes, qui lui auront fallu plus tard la reconnaissance de Napoléon ? Jusqu'à quel point nos vies auraient été chamboulées par son absence dans les domaines physiques/chimie ? Peut-être que la tension ne s'appellerait pas la tension mais la ... wapiti ?

Et quels dégâts la loi 14 bis va-t-elle causer au monde de demain ?

De combien de génies en devenir allons-nous nous passer ?

Quelles futures découvertes allons-nous tuer dans l'oeuf en forçant nos enfants à étudier un programme qui n'a PAS montrer son effectivité (puisque le gouvernement n'a toujours pas réaliser l'étude OBLIGATOIRE qu'il devait fournir depuis 2011 quand aux nouveaux programmes ; ici pour plus d'info à ce sujet !)

Enfin bref, tout ça pour vous dire, Ampère n'a jamais été à l'école !

lundi 31 octobre 2016

Halloween pour les enfants

En ce jour d'Halloween (ou Samhain) que pouvons-nous apporter comme sens à nos enfants ?

Si la quête de bonbons les ravis forcément, quelle compréhension donner à cette fête ?



En tant qu'adulte, l'intérêt de Samhain est de voir que la mort n'est pas forcément injuste. Elle peut être bénéfique pour détruire les parts de notre passé que nous traînons encore et encore, alors que nous n'en avons plus l'utilité (vieilles relations, croyances aliénées, ...) et bien entendu : nos peurs !

Et oui ! 

En ce jour, il est bon de se faire peur ! Une bonne grosse frayeur pour mieux vivre ? OUI !

Car il s'agit de bien plus que cela...

Il s'agit d'affronter nos peurs pour avancer... 

D'ailleurs, je propose un exercice simple pour les adultes ici (un papier et un crayon suffisent, pas besoin de réaliser tout le rituel !)

Mais comment intégrer cette sagesse à nos enfants ?

Pour nous les Manele, c'est le moment de leur parler de leur propre peur (du noir, des morts et des squelettes, mais aussi du dentiste ou de l'avion, ...) et de voir s'il s'agit d'une vraie peur ou d'une peur emprunté (souvent les enfants empruntent les peurs de leur parent au point de les faire leur.) 

Toutes les peurs ne sont pas les mêmes : peurs primitives concernant notre survivance ou peur de sortir de notre zone de confort ?

Et pourquoi de pas voir nos peurs comme une boussole (puisque souvent il ne s'agit pas de peur de survie mais bien de peu d'inconfort !) ?

Elles indiquent généralement le chemin qu'il nous faut emprunter pour nous développer...

Alors, aujourd'hui, j'ai bien envie de vous souhaiter une joyeuse PEUR !